Les Chroniques de l'Imaginaire

Nozokiana (Nozokiana - 8) - Honna, Wakoh

Emiru a une nouvelle fois annoncé à Kido qu’ils n’auraient plus d’autres relations que le trou qui sépare leurs appartements. Du coup, Kido préfère voir Madoka chez elle. Comme ça, pas besoin de stresser pour lui faire l’amour. Et ils ne se privent pas. Mais Kido pense toujours à sa voisine. Pourquoi peut-elle être si proche de lui un instant pour l’instant d’après le rejeter presque comme s’il n’existait pas ? Kido ne comprend pas et il a toujours en tête cet instant magique où leurs corps se sont répondus.
Un jour que Mochizuki vient voir Kido, il pénètre chez lui sans y être invité. Il faut dire que Kido n’avait pas bien fermé sa porte à clé. Il va apercevoir le trou et, surtout, derrière, Emiru en train de se masturber. Ni une ni deux, Mochizuki va vouloir en profiter. Oui, pour ne rien dévoiler à Madoka, il veut pouvoir profiter de la chambre pendant trois jours. Kido est dépassé, aussi c’est Emiru en personne qui va venir mener les négociations. Et elle va accepter.

Wakoh Honna semble en mal d’inspiration pour sa série Nozokiana. Elle s’essouffle à grands pas avec toujours le même schéma d’Emiru qui se rapproche de Kido pour s’en éloigner aussitôt ou encore la découverte par quelqu’un de ce fameux trou. Ce "je t’aime moi non plus" incessant fini par lasser et la vue des corps dénudés des jeunes filles ne suffit plus à lui seul à donner de l’intérêt à la série. Il y aurait pourtant tellement à faire avec d’autres personnages ou bien avec cette relation si elle ne revenait pas au point mort systématiquement. Il est peut-être temps de clôturer cette histoire ou bien de réellement lui donner une nouvelle tournure. Seuls les amateurs peu exigeants trouveront leur compte dans ce huitième tome.