Les Chroniques de l'Imaginaire

King's game extreme (King's game extreme - 2) - Kanazawa, Nobuaki & Kuriyama, Renji

Nobuaki a survécu à son premier Jeu de Roi. Changé de lycée, il n’a pas encore digéré la mort de tous ses amis que sa nouvelle classe reçoit elle aussi une "invitation" au jeu. Comment est-ce possible ? Est-ce lui qui attire ainsi le Jeu ? Peu importe, il faut qu’il aide comme il le peut ses nouveaux camarades. Mais Natsuko ne l’entend pas de cette oreille. Nobuaki n’est pas concerné par les ordres de la journée donc elle ne voit pas bien pourquoi il voudrait se mêler des affaires des autres. Elle ne veut pas entendre qu’avec son expérience Nobuaki pourrait sans doute les aider. Et il n’arrive pas à lui faire entendre raison ; elle est comme possédée et ne prend même pas la peine de recouvrir le haut de son corps, nu. Parce qu’elle devait coucher avec Teruaki. Mais de ça, elle ne semble plus rien avoir à faire. Non, ce qu’elle veut, c’est s’en prendre à Nobuaki. Et elle va réussir à monter les autres contre lui. Et que fait une foule qui a peur face à une simple personne qu’on lui désigne comme étant le coupable ?

Les ingrédients sont les mêmes et on a du mal à trouver une accroche novatrice dans ce nouveau Jeu du Roi. Les personnages qui entourent Nobuaki sont différents, c’est certain, et les réactions sont beaucoup plus impulsives que dans King’s game. Mais cela ne justifie pas forcément une nouvelle série avec un nouveau jeu. Les réponses que Nobuaki recherche depuis la première fois ne lui sont toujours pas accessibles. Les auteurs ne vont pourtant pas pouvoir faire durer le suspense trop longtemps parce que Nobuaki ne peut pas semer la mort dans son sillage dans de nombreux lycées, non ?

Renji Kuriyama remplace Hitori Renda au dessin. Personnellement, j’ai beaucoup plus de mal avec son type de dessin, notamment dans les expressions qu’il donne à Natsuko. On a souvent l’impression qu’elle vient d’un autre monde or rien ne nous prouve l’existence de créatures étranges dans King’s game extreme, autres que le Roi.

Le nombre de tomes semble être un but plus important que la cohérence de l’histoire, et c’est bien dommage parce que la tension est tombée pour une série originale qui était pourtant très bien partie.