Patience est une jeune femme belle, douce et soumise. Selon la loi de son église, en fervente catholique, elle obéit en tous points à son mari, Edward.
Elle a déjà donné trois enfants à son mari mais toujours pas de fils. Il lui faut donc se soumettre au devoir conjugal, encore et toujours, sans en ressentir le moindre plaisir.
Mais c'est bien pour tout le monde pareil, non ?
Patience est très naïve, très fraîche et lorsque son frère vient lui annoncer que son mari la trompe, cela ne lui fait aucun effet. Elle sait que de toute façon, jamais il ne divorcera, car bien qu'il ne soit pas catholique, sa femme l'étant, il ne peut pas divorcer. Cela est interdit, et cela ne se fait pas.
Mais dès le lendemain de cette découverte, elle rencontre Philip qui, lui, saura bien vite faire comprendre à Patience ce qu'est le plaisir et l'amour, le vrai.
Aussi naïve et gentille qu'elle parait, elle réussira à tout mettre en uvre pour obtenir ce qu'elle veut, c'est-à-dire Philip, et ce, sans aller à l'encontre des préceptes de son Église.
Ce roman se lit avec rapidité et plaisir et même si parfois Patience peut agacer, on sourit devant tant d'ingénuité. Après tout, cela peut aussi se comprendre, l'action se passe dans les années 50, et le roman a été écrit dans ces années-là. Il a d'ailleurs été interdit en Irlande à sa sortie, car il fait la part belle au divorce !
Une lecture vraiment agréable, sympathique, qui fait à la fois sourire et réfléchir quand même un peu sur la condition des femmes, l'influence de la religion, et surtout sur ce que les hommes font subir aux femmes.