La famille Donne vient de déménager pour se rapprocher de la famille Calderon. En effet, depuis sa retraite, Mr Donne peut enfin se consacrer à sa sur, tante Sukey, gravement malade.
Les familles lient connaissance mais tout va se dérégler lorsque la tante va mourir en laissant Anna, la fille de Mr Donne, seule héritière de tous ses biens, et non son autre sur chez qui, pourtant, elle habitait depuis des années.
La principale caractéristique de ce roman (comme pour de nombreux romans de cette auteure) est que tout ou presque tout se passe en longs dialogues interminables, aux tournures de phrases alambiquées et qui nous paraissent aujourd'hui bien surréalistes. Mais n'oublions pas que ce roman a été écrit en 1944. Si l'on aime ces dialogues très travaillés, très recherchés, on appréciera ce roman délicieusement cynique. Mais on peut aussi se trouver vite lassé par l'écriture pourtant remarquable de l'auteure. J'avoue que ces longs dialogues m'ont assez vite paru lourds, ennuyeux, et j'avais du mal parfois à savoir qui est qui.
La fin du roman réserve quelques surprises et rebondissements, mais l'écriture de l'auteure, assez froide, cynique et sans âme, rend tout cela assez figé.
Il n'en reste pas moins que j'ai apprécié l'humour "so british" de l'auteure et son écriture si particulière. Mais je ne pense pas que je lirai d'autres romans de cette auteure.