Alyz et Bran sont musiciens. En couple depuis des années, ils se rendent compte peu à peu que leur groupe n'a rien d'innovant et que leur musique n'a pas l'impact souhaité. Après une séparation d'avec leurs autres musiciens, Alyz et Bran se rendent en Irlande où la jeune femme a hérité d'un manoir du XIIème siècle. Mais très vite des signes inquiètent Bran. Alyz ne semble plus être elle-même et se met à chanter avec une voix qui n'est pas la sienne. Serait-elle possédée ?
La mort peut danser est un roman fantastique vraiment intéressant. L'auteur a décidé de découpé celui-ci en deux parties, l'une se déroulant au XXème siècle et l'autre au XIIème siècle. On y suit donc plusieurs personnages qui a priori n'ont rien en commun, puisque vivant à des époques différentes, mais qui finissent très vite par avoir un lien que l'on découvre petit à petit. La plume de l'auteur est assez poétique et transforme le roman en une douce mélodie. On ressent bien la mélodie de nos héros à travers le style de l'auteur, qui nous propose une histoire ensorcelante. Le roman se lit avec facilité et beaucoup de plaisir.
J'ai adoré suivre l'histoire de Bran et Alyz, ce couple qui aimerait s'en sortir musicalement, mais qui peine à se démarquer des autres groupes, jusqu'à ce qu'Alyz soit possédée et chante d'une voix presque divine, enchantant quiconque l'entend. Le couple est attachant et fait qu'on se met facilement à leur place. Musique et possession forment un savoureux mélange, permettant à nos héros de s'imposer musicalement en Irlande. J'ai cependant eu plus de difficulté à apprécier les passages se déroulant au XIIème siècle et j'ignore pourquoi. Peut-être parce que l'inspiration celtique et magique sont assez peu présentes dans mes lectures et donc je ne m'y connais pas, du coup j'ai parfois eu la sensation de ne pas saisir tout ce qu'il se passait à cette époque.
Cela n'empêche pas La mort peut danser d'être un beau roman qui sera apprécié par bon nombre de lecteurs. La plume est douce et poétique et les personnages sont attachants. Le roman reste légèrement prévisible jusqu'au bout, mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture !