Robertori, mort. D'Alessandro, en sursis. Laroya, enlevée. L'enquête de Max avance mais pas sans frais. Ses adversaires deviennent de plus en plus audacieux et violents pour dégager l'équipe de l'IRS de leurs pattes. Mais Larry Max n'est pas un tendre et sa riposte est à l'égale des attaques : brutale. Gaptu et Seymour sont sur sa liste et il franchit la muraille de Chine pour continuer son travail.
Après avoir remonté plusieurs pistes à travers le monde criminel, Max et son équipe s'approchent de plus en plus de la tête de la pieuvre qui enserre le football professionnel. Désormais, pour les deux parties, c'est la mort subite.
Desberg termine sa série consacrée au football par un feu d'artifice. Il augmente encore le rythme par rapport au tome précédent et nous offre une fin musclée. Son récit est captivant et sa mise en place, bien choisie. La tension ne baisse plus et on découvre un Larry dur comme on a rarement pu le voir dans sa série principale. Il prend incontestablement des libertés avec les lois et règlements pour mettre à terre ses cibles. Cette fin ressemble à l'épisode final d'une série télévisée du genre de The Shield, ce qui n'est pas pour me déplaire et je lui pardonne sans peine ses défauts récurrents.
Au niveau du dessin, Bourgne reprend les crayons. J'accroche moins à son style qu'à celui de son collègue Koller même si je note qu'il y a une nette amélioration par rapport au premier épisode. Les traits de Bourgne ont gagné en solidité et en propreté. La situation est identique pour les couleurs, l'association Bourgne / Pradelle est moins réussie que Koller / Coquelicot. Techniquement, c'est bon mais le résultat demeure plat, trop systématique, sans âme.
Au final, I.R.$. Team se clôt par un voeu quant à l'avenir du football et me laisse une belle impression, quelque chose qui était loin d'être acquis après la lecture de Football connection que l'on retiendra comme un quart d'heure d'observation respectueux.
