Dans le monde de Sybil et Pandigole, les choses bougent, ce soir... Des knockers, petits farfadets étranges, se réunissent pour préparer un mauvais coup, et commencent par enlever Pandigole. Non loin de là, des combats ont lieu, ayant pour but de mettre hors d'état de nuire les quatre éléments que nous connaissons tous, personnalisés par quatre fées, qui voient un être monstrueux et diabolique prendre forme après leur défaite. Un monstre qui souhaite maintenant s'occuper de Nina !
Et nous connaissons bien cette jeune fille, depuis qu'elle vit de folles aventures grâce (ou à cause !) de sa fée, Sybil, une mignonne fée qui vit le plus souvent dans le cartable de Nina. Pour le moment, les choses vont plutôt bien pour Nina, qui souhaite se mettre à la danse afin de conquérir le cur d'Antoine. Le souci, c'est que Lorie et ses copines font déjà cette activité... Pour autant, Lorie se montre tout à fait aimable avec Sybil, et va jusqu'à lui prêter les tenues adéquates pour cette nouvelle activité. La magie de Sybil fait le reste, et Nina passe vite pour une véritable professionnelle de la danse.
Mais les choses s'assombrissent très vite lorsque Nina rentre chez elle et y découvre un dragon, rien de moins, à la place de son petit frère ! Nina est certaine que son petit frère vient de se faire dévorer. Avec Sybil, elle doit maintenant enquêter pour découvrir la vérité. Il faut dire que la gentillesse de Lorie est tout de même très suspecte, de même que l'absence de Pandigole qui n'a jamais manqué à l'appel depuis tout de même plusieurs centaines d'années...
C'est encore de l'action vivement colorée qui nous est présentée dans ce cinquième tome de Sybil la fée cartable. Comme pour les quatre tomes précédents, on se met dans la peau de cette jeune fille qui a en sa possession une étonnante fée aux pouvoirs magiques. Le récit est toujours aussi rythmé : cela va à cent à l'heure, tout en prenant le temps de présenter les personnages, et cela ne manquera pas de plaire aux jeunes lectrices de la série.
Côté graphique, les dessins d'Antonello Dalena et Manuela Razzi sont encore une fois soignés et détaillés, d'une grande finesse, et rehaussés par de très jolies couleurs chatoyantes, précises, qui mettent en valeur les très jolies expressions et les scènes pleines de mouvement.
Ce cinquième tome confirme, s'il le fallait encore, que Sybil la fée cartable est une série jeunesse de qualité, qui plaira même à un lectorat plus adulte, avec les moments plus calmes qui permettent de suivre les problèmes plus normaux de Nina. Beau travail, et vivement la suite !