Au cours d'un festival culturel en Inde, on suit les déboires de cinq personnages : Géraldine, l'organisatrice, mariée et jeune maman, bouleversée par les retrouvailles avec son premier amour ; la belle italienne Renata et Roland, son compagnon, écrivain septuagénaire encore vert qui ne s'est jamais décidé à avoir un enfant ; Charlotte, cinéaste new-yorkaise bouleversée par la mort de sa meilleure amie ; et enfin Raphaël, séducteur et misogyne invétéré. Tout ce beau monde va vivre une semaine de bouleversements et de remise en question.
La qualité notable de ce roman est la plume caustique de l'auteur et l'ironie narquoise avec laquelle elle décrit les comportements amoureux et sociaux de ses personnages. C'est pourtant assez déroutant, car on a l'impression qu'elle n'a pas plus de tendresse pour eux que le lecteur n'arrive à en éprouver. Car en fait d'une humanité "complexe, tourmentée, captivante" - comme le promettait la quatrième de couverture - on est ici face à une galerie de personnages égocentriques, tous plus pathétiques les uns que les autres, une poignée d'adolescents attardés dont les déboires sexuels et sentimentaux n'ont pas grand intérêt.
Attirée par une intrigue se déroulant en Inde et mettant en scène un microcosme d'artistes, j'ai été déçue par ce roman plat, sans finesse ni saveur autre que son style agréable. J'ai trouvé Indigo fade, maussade et triste, à l'image de ses personnages.
A vous de le lire pour vous faire votre opinion !