En 585 avant J-C, Nabuchodonosor règne sur la ville de Babylone. Il vit dans son somptueux palais et chérit ses magnifiques jardins, frappés par une maladie inconnue qui fait dépérir la végétation. C'est alors qu'il envoie chercher Hesediel, connu pour ses stupéfiants talents de botaniste. Ce dernier vit dans le quartier des esclaves, là où sont regroupés les Hébreux vaincus.
Nabuchodonosor demande donc à Hesediel de s'installer au palais pour s'occuper du jardin et superviser les autres esclaves en charge des plantes. Malgré le sentiment de trahir son peuple, tout pourrait bien se passer pour lui. Il a une bonne place et parvient à voir en cachette sa douce, qui est au service de la grande prêtresse.
Pourtant, entre un accord dangereux avec Nabuchodonoser et une révolte qui gronde au sein du quartier des esclaves, Hesediel sait qu'une menace pèse sur la tranquillité de ses jours. Sans compter le tragique événement qui va le toucher et bouleverser sa vie.
Ce deuxième tome de la série Les 7 merveilles répond aux attentes dégagées par le premier volet. Le contexte historique est bien planté et le scénario propose une histoire complexe, touffue et inattendue. Pouvoir, amour, trahison, vengeance, révélations... En peu de pages, Les jardins de Babylone offrent un excellent divertissement, un drame auquel on accroche très vite.
La qualité est aussi au rendez-vous au niveau des dessins de Roberto Ali et Javi Montes, qui servent parfaitement le scénario de Luca Blengino. Une nouvelle collaboration tout aussi efficace que la première, et il me tarde de savoir si le plaisir sera toujours là pour le troisième volet.