Nous sommes au Congo, sur le marché de Kinshasa Est. L'endroit est noir de monde. Soudain, une vendeuse de fruits hurle : « au voleur ». Le coupable : Bilia, un jeune garçon qui, pour la première fois, a cédé à la faim qui le dévore et volé des bananes. Mal lui en a pris car il est vite attrapé par un policier bien décidé à lui faire passer l'envie de recommencer.
Bilia est incarcéré à Kitambo, une ancienne caserne transformée en prison pour mineurs. Il apprend vite qu'ici, il y a des règles dures et injustes, comme la vie à Kinshasa d'ailleurs où les enfants semblent n'avoir aucun avenir.
Un jour, alors qu'avec ses codétenus, ils rêvent dune vie meilleure, Bilia évoque l'idée d'un match de foot au sein de la prison... idée qui finira par se réaliser et marquer le début dune nouvelle vie pour le jeune garçon.
Rêve de foot nous entraîne en Afrique, au Congo plus précisément et on découvre une ville où la plupart des enfants sont livrés à eux-mêmes. Les conditions de vie sont dures et lavenir semble bouché. Mais le héros, Bilia, ne baisse pas les bras et son salut viendra du foot.
Le récit oscille entre présentation de l'Afrique et conditions de vie d'un jeune espoir du foot, le tout sans concession. Mais la narration externe apporte une certaine froideur au texte et je n'ai pas réussi à m'attacher au héros. Jai eu le sentiment de lire un reportage froid et analytique sur le sujet plutôt qu'un récit vivant. Dommage car Bilia avait tout pour être attachant.
Néanmoins, je pense que cette histoire pourra plaire aux jeunes fans du ballon rond à partir de dix ans qui découvriront à la fois une autre culture et lenvers du décors de leur sport préféré.