Mira et Kyoma sont toujours sur les traces du mystérieux cambrioleur Loser. Ce dernier a donné rendez-vous à la police au musée du Central 47. Il s'en est fallu de peu pour que la police appréhende ce criminel et c'est le directeur du musée qui a fait capoter toute cette opération.
Suite et fin de l'intrigue Loser, qui laisse la place ensuite à un récit sur un groupe d'enfants.
J'ai eu peur à la lecture de la première partie de ce tome. Peur de la tournure de l'intrique et du ton pris par l'auteur. J'ai eu peur de devoir lire et subir même une histoire très classique mais en fait il m'a fallu une concentration un peu accrue pour découvrir le discours subversif et très politique sous-jacent dans ce manga. Sous couvert d'une banalité scénaristique, Yugi Iwahara laisse entrevoir une belle critique de la société. Et ce sentiment a pris une grandeur de plus à la lecture de la dernière partie de ce tome. Les enfants, et je vais tâcher de ne pas trop en dévoiler, cherchent par tous les moyens à contourner un système scolaire trop répressif et trop élitiste de cette société japonaise.
J'ai aussi trouvé que le duo proposé est très bon, la demoiselle apporte de la légèreté au récit tout en distillant un mystère et nous donne matière à réfléchir sur ce qu'est un être humain. Et ce personnage masculin pendant presque parfait de la demoiselle qui est une sorte dantihéros terriblement bien écrit.
Bref, une réussite !