Les récents événements n'ont pas servi de leçon à Victor et Klément qui, même s'ils s'en défendent, sont toujours sous l'influence d'Alec. Ils vont le retrouver à Paris. La capitale française est en pleine effervescence : nous sommes en 1900, et l'Exposition Universelle bat son plein. Le contexte idéal pour Victor dont Alec veut faire, rappelons-le, une uvre d'art vivante. Mais Victor va surprendre une conversation qui risque de mettre en péril les plans d'Alec. En effet, il semble que son mentor ne se soit pas rendu à Paris pour les raisons qu'il a invoquées. Victor décide de l'espionner et va faire une mystérieuse découverte.
Globalement, le niveau de ce nouvel opus de L'assassin qu'elle mérite est moins bon que celui des deux précédents. La couverture est superbe, mais exception faite de certaines planches de flash-back, les illustrations intérieures sont moins agréables à regarder. Les traits des personnages sont un peu grossiers, les plans éloignés juste esquissés. En revanche, les arrière-plans sont bien réussis et Corboz nous offre une belle retranscription du Paris du début du siècle dernier.
Côté scénario, pas de réel défaut mais les choses n'avancent pas vraiment pour nos personnages principaux. On piétine, on attend avec impatience le dénouement de l'intrigue singulière mise en place par Lupano.
Cet opus est surtout un tome de transition vers la suite. Sans être mauvais, il n'est pas le meilleur. Vivement le suivant, qu'on puisse en apprendre plus sur ce que va devenir le plan d'Alec !
