Matéo Lemoine a un don pour le football. Il a ça dans le sang, comme les gens disent, et il aimerait en faire son métier. Une fois son baccalauréat en poche, il décide contre toute attente de s'inscrire dans une toute petite université alors que de grands clubs et de grandes universités frappent à sa porte. Tout le monde est stupéfait par ce choix plus que particulier mais tout le monde oublie que cette université est l'université ou feu son père a officié en tant quentraîneur.
Amateurs de football, ne soyez pas déçus, ce livre parle de football mais ce n'est qu'un prétexte pour parler d'une relation père / fils. C'est aussi une réflexion sur le deuil et sur le poids de la mort d'un être cher. Le foot n'est du coup qu'un rite de passage pour le jeune garçon.
Alors, dire que j'ai aimé ce livre serait beaucoup. Toutefois la lecture ne m'a pas totalement déplu non plus mais je n'ai pas vraiment aimé ce mélange un peu bâtard. Soit ce livre parle trop d'émotion et de chagrin pour être un livre sur le football, soit ce livre parle trop de football pour être une histoire sur le deuil et sur les rêves de nos parents. Quant à l'écriture d'Antoine Bello, j'ai ouï dire que ce livre était le plus accessible de son uvre, et j'en resterai là pour cet auteur. Je ne sais pas si je n'ai pas compris ou loupé l'histoire mais il y a quelque chose qui n'est pas passé. La petitesse de cette chronique s'en ressent d'ailleurs.
Ce n'est pas désagréable, mais j'ai lu il n'y a pas si longtemps un autre livre sur le deuil et je l'ai largement préféré.
Bref, pas mauvais mais pas bon non plus.