Lors d'une soirée chez une amie, Antoine Verney, auteur de romans à l'eau de rose, se sent isolé au milieu des invités. Il ne trouve pas sa place parmi ces arrivistes, golden boys et girls. Il finit par se retrancher dans la bibliothèque où il découvre, ravi, l'intégrale de ses romans avant de réaliser qu'aucun n'a été lu. Déçu de découvrir le peu de considération de son amie, il se saoule et se réveille huit heures plus tard. L'appartement est silencieux et pourtant les manteaux des invités sont toujours là. Se risquant dans le salon, il découvre une pièce rouge de sang. Un massacre a eu lieu mais à l'exception d'un corps sans tête, point de cadavre. Le reste de l'appartement est à l'avenant : sang et micro restes humains, tout est dévasté. Mais le pire est à venir. Alors qu'il veut prendre l'air sur le balcon, c'est lapocalypse qui s'offre à lui : cris et hurlements des hommes qui se font dévorer par d'autres hommes. Il comprend vite que les zombies ont envahi le monde. La survie commence...
Les zombies sont à la mode et ce roman n'échappe pas à la règle. La nuit a dévoré le monde est un huis-clos, le récit à la première personne d'un homme seul dans un appartement parisien alors que le monde a été envahi par les zombies. Peut-être est-il le seul survivant ?
Au-delà d'une histoire angoissante, c'est surtout l'histoire d'un homme. Un homme qui se raconte, partage ses doutes, ses peurs. Il nous offre une version intimiste de la catastrophe. Et finalement, malgré l'horreur de la situation, on sent qu'il renaît en réfléchissant sur le sens de la vie à présent qu'elle semble sur le point de se terminer.
Un roman singulier entre introspection et action, horreur et réflexion.
