Les Chroniques de l'Imaginaire

La traque (É-den - 2) - Tirel, Élodie

É-den a peut-être retrouvé la piste de son père. C'est pourquoi elle a décidé de quitter le clan des Hopis qui l'avait recueillie. Elle pensait partir seule mais c'est sans compter Siméon, accompagné de Snood, son racureuil parlant, nullement décidé à abandonner son amie. Et même la petite Yoki, qui a enfin retrouvé la parole, se joint à la bande.

C’est Nyiol qui lui a appris que son clan avait recueilli son père puis qu'il avait décidé de suivre Bob, un marchand ambulant qui passait les voir régulièrement. Et d'ailleurs, ce fameux Bob, qui ne peut être au courant de l'attaque du clan, doit leur rendre visite d'ici une dizaine de jours. Avec une chance incroyable, James sera avec lui. Sinon Bob saura certainement où il se trouve.

Les voilà donc partis sur la route et dès le premier jour, ils doivent se cacher en entendant le bruit caractéristique d'un engin volant. Pour É-den, pas de doute possible : Kate, sa mère, est sur sa piste et qui peut dire ce qu'elle lui fera subir si elle l'attrape. Un périple long et semé d’embûches s'annonce...

É-den est de retour dans des aventures encore plus mouvementées. Au cœur d'un monde post-apocalyptique où l'homme semble être devenu un loup pour l'homme, elle recherche désespérément son père. En chemin, elle fera de nombreuses rencontres, plus ou moins bonnes. Elodie Tirel nous présente un monde dévasté, noir, où l'espoir n'est presque plus permis. L'humanité est bien mal en point, beaucoup d'hommes ayant oublié les notions d'entraide et de partage. Mais heureusement, tous n'ont pas succombé à la noirceur.

J'étais assez réticente en attaquant ce tome, au souvenir des imperfections que j'avais trouvées dans le premier. J'avoue m'être laissée entraîner dans le récit, même si les défauts sont toujours présents. Mais l'action est tellement intense, les événements se déchaînent tellement qu'on en oublie les dialogues maladroits, les longueurs inutiles, certaines réactions incongrues...

Un tome qui réussit à captiver son lecteur à partir de douze ans et surtout nous annonce une fin de trilogie tout aussi mouvementée, avec peut-être des réponses sur la catastrophe qui a conduit le monde où il en est.