Il est temps pour Kid Paddle de reprendre du service ! Et cela peut commencer en faisant jouer son imagination débordante devant les banalités que débite son père... C'est incroyable comme le fait de faire une machine à laver peut déclencher des rêves fous de voyages dans le temps, lorsque l'on baigne un peu trop dans la culture geek. Mais la réalité rattrape, comme souvent un peu trop vite, la fiction...
Qu'à cela ne tienne : cela n'empêche pas en tout cas de retrouver encore souvent Kid Paddle, accompagné de son meilleur ami Horace, à la salle d'arcade du coin. Il est d'ailleurs curieux de voir comment certaines machines en jettent terriblement rien que dans le design ! Pour ce qui est du jeu, c'est autre chose, et ce tome sera d'ailleurs une bonne occasion de voir encore une fois l'avatar de Kid Paddle, celui que l'on retrouve habituellement dans les Game Over, à sauver des bien stupides princesses.
On parlait tout à l'heure de culture geek... Il faut bien se dire que les films d'horreur en sont une part intégrante, c'est indéniable. Et c'est aussi la raison pour laquelle on retrouve souvent les deux garnements aux entrées de cinémas, à vouloir à tout prix se faire passer pour des adultes, histoire d'enfin assister à une projection qui ne devrait pas manquer d'hémoglobine. Heureusement, l'ouvreur veille au grain, même si c'est parfois à son insu.
Je dois avouer que ce tome 14 de Kid Paddle m'a franchement fait hurler de rire, notamment avec ces planches sur les gamins qui veulent se faire une toile alors qu'ils n'en ont pas encore l'âge. Les titres des films en question sont franchement drôles et jouissifs ! Le reste est bien évidemment à l'avenant, avec les pensées aussi du père de Kid, qui imagine le petit garçon parfait lorsqu'il s'agit de satisfaire ses besoins culturels...
Les gags sont toujours aussi drôles, et le tome ne souffre franchement pas de manque d'originalité, chose que l'on pourrait tout de même craindre au vu du nombre de tomes de la série. Eh bien non, vraiment : c'est toujours un plaisir de suivre les planches de Midam, toujours pleines de couleurs, de tronches à hurler de rire. Un dessin simple et épuré, qui fait toujours la part belle à la lisibilité avant tout.
Kid Paddle a encore, à ce train là, de bien beaux tomes devant lui, et vivement le prochain !
