Nicolas, Alceste et Clotaire font une trouvaille formidable en se rendant à l'école : un porte-monnaie, et plein de pièces qui plus est ! C'est décidé, les trois amis vont se partager le magot. Mais Rufus, dont le papa est policier, les prévient : c'est grave de garder quelque chose qui ne nous appartient pas, c'est comme un vol, et ils pourraient bien aller en prison. Il faut amener le porte monnaie au commissariat. C'est Nicolas qui se chargera de ça, sauf qu'en chemin, il tombe sur l'affiche du Capitaine Tonnerre. Après tout, il va se l'acheter le numéro hors série, de toute façon, personne ne le saura... Sauf que Marie Edwige semble avoir découvert le pot aux roses, et qu'il va devoir acheter son silence, et faire tout ce qu'elle veut pendant une semaine... et cela s'annonce comme une très longue semaine !
Il m'est bien difficile de décrire la sensation que m'a laissée ce livre. Je m'explique : Je suis une grande fan des histoires du Petit Nicolas dans leur version Sempé et Goscinny. J'ai plusieurs fois eu l'occasion de lire des adaptations et notamment certaines de Valérie Latour-Burney qui, tout en s'éloignant légèrement de l'ambiance originale, m'avaient parues tout de même respecter les caractéristiques principales de ce qu'est Le Petit Nicolas.
Ici, je suis déçue car je ne retrouve rien de tout cela. Le Petit Nicolas, pour moi, c'est un langage, une logique, des situations complètement ubuesques faites de malentendus et d'une part d'incroyable. Le Petit Nicolas, c'est aussi des histoires ou les filles n'ont un rôle que très secondaire, voire quasi inexistant. Cet ouvrage est juste l'antithèse de tout ce qui précède. Il n'a pour moi de Petit Nicolas que le nom. Le héros se serait appelé Jean, Hervé ou Patrick que cela n'aurait strictement rien changé.
L'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, elle est même plutôt agréable et bien menée. Il y a même cette petite leçon de vie qui fait que l'on rentre tout de suite dans la "lecture utile", mais ce n'est pas un Petit Nicolas. C'est un peu dommage car l'ouvrage a une vraie valeur mais qui se perd un peu dans l'attente, ou peut-être dans l'espoir de ce que l'on pensait y trouver.
