En 1880, Brando, un vieil homme sur son lit de mort, fait une confession à son fils unique : douze ans auparavant, il a secouru un homme et son enfant lors d'un accident de calèche. L'homme s'est montré très reconnaissant et a donc donné une partie de sa fortune à Brando. L'argent a été dépensé, la femme de Brando l'a quitté et la maladie l'a gagné. Son fils Dio a pour mission de retourner voir la famille Joestar pour parfaire son éducation. Si les tout premiers moments se passent avec plaisir entre Jonathan et Dio, la compétition reprend vite le dessus. Un petit jeu se met en place très vite entre rendez-vous manqués avec la vie, le temps qui se perd et ces deux jeunes usés par les aspirations et les contraintes de leurs deux vieux qui espèrent pour eux une vie meilleure. C'est un peu confus, mais l'histoire devient de plus en plus claire au fur et à mesure de la lecture.
Les personnages entrent en scène un peu vite mais ça n'empêche pas la compréhension. Il est clair et évident que nous allons assister à un épisode de Dallas sous acide, tant le tout paraît déjanté. Les deux personnages n'arrêtent pas de se battre.
Que dire d'autre ? Déjà, que ce manga fut initialement publié en 1986, ce qui donne du coup un petit côté daté, voire rétro, aux dessins et aux textes, comme par exemple d'utiliser le terme « le vieux » pour parler de son père. C'est un peu statique, pas très fluide, mais beau. Ceci dit, quand j'imaginais un dessin de manga, c'est exactement ce trait que je voyais. À la fois très stigmatisant du genre manga et plutôt beau et travaillé. Ensuite, bien que le personnage principal, Jojo, soit un petit mou et passéiste, on se prend d'affection pour lui. Il faut dire aussi qu'il passe son temps à se faire tabasser par Dio ou par son père. Et que même en amour ce n'est pas la grande joie.
Bref une sympathique série qui me fait vraiment penser à la série Dallas qui aurait fusionné avec La Quatrième Dimension !
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