Les Chroniques de l'Imaginaire

Générations (Silo - 3) - Howey, Hugh

Voici le dernier tome de la trilogie Silo. Pas aussi réussi que le premier tome mais plus emballant que le tome deux, ce roman conclut de façon tout à fait honorable cette belle trilogie.

On retrouve Juliette qui, revenue dans le silo 18, a été élue maire et veut tout faire pour informer "son peuple" qu'ils ne sont pas seuls, qu'il y a d'autres silos et surtout pour aller chercher Solo et les enfants, prisonniers du silo 17, un silo en cours d'inondation.
A l'aide d'une excavatrice et dans un climat tendu, les habitants du silo 18 font enfin connaissance avec les survivants du silo voisin.
Mais dans le silo 1, Donald et sa sœur Charlotte ne vont pas pouvoir empêcher Thurman, l'homme qui est à l'origine des silos, de vouloir tout détruire, comme un enfant détruirait les jouets dont il s'est lassé.

Contrairement au tome deux, celui-ci ne fait plus d'allers-retours entre les époques, tout se passe à la même époque que lors du premier tome. On retrouve tous les personnages du premier tome, mais également ceux du deuxième.
On apprend beaucoup de choses sur les silos, sur l'avenir que Thurman leur avait prévu, et pourquoi (encore que je n'ai pas tout compris, mais comment comprendre les hommes politiques ?).

Toujours en chapitres assez courts, efficaces, dynamiques, l'auteur nous maintient en haleine du début jusqu'à la fin. Par le biais de cette histoire apocalyptique, l'auteur décrit les travers de l'humanité, les bons et les mauvais côtés de l'homme quand il ne pense qu'à sa survie, et on ne peut s'empêcher de penser que cela se passerait forcément comme raconté ici, si ce n'est en pire.
Une belle conclusion pour cette trilogie qui avait démarré en fanfare. Même si les deux tomes suivants n'arrivent pas à surprendre comme le premier, c'est une réussite.

Mon seul reproche serait le même que pour la majorité des séries : aucun rappel ni résumé des tomes précédents ne sont faits. Il faudrait que les auteurs et éditeurs gardent en tête que les lecteurs ne lisent pas que leurs œuvres !