Abbie est une Américaine mariée à Jeffrey, avec deux beaux enfants, et qui s'apprête à vivre un week-end d'exception à Monaco avec ses trois meilleures amies. C'est entre filles exclusivement que ce week-end s'annonce, tous frais payés par Simon Schofield, le très fortuné mari de Serena. Ainsi, outre Abbie et Serena, c'est Winnie et Bryah qui complètent la joyeuse équipée. L'argent n'est pas un problème et un des meilleurs hôtels du Rocher est réservé, avec les boîtes et les casinos qui attirent les gens les plus fortunés de la planète.
Et les quatre jeunes femmes, qui ont toutes plus ou moins de problèmes dans leurs couples respectifs, comptent bien en profiter, d'autant qu'elles sont toutes des femmes très enviables et pleines de charmes qu'elles n'hésitent pas à mettre en avant. C'est tout naturellement que chacune d'entre elles est abordée par un homme fortuné. Et c'est Abbie qui décroche la palme, en rencontrant Damon Kodiack, un des acteurs américains les plus en vogue à Hollywood. Les quatre amies passent la soirée, puis la nuit, sur un yacht et elles ont la surprise d'être éveillées dès le matin par les gendarmes, pas moins...
D'abord incrédules, les quatre amies sont sous le choc. Damon Kodiack a disparu, et parmi les autres hommes qui étaient là pendant la soirée, deux viennent d'être retrouvés morts.
Malheureusement pour les filles, une des victimes n'est autre que Dévereux, le Président de la République Française, pas moins. Le président était un homme très apprécié, si bien que les quatre filles, Abbie en tête, deviennent les personnes les plus détestées des Français. En une nuit, la vie d'Abbie et de ses amies va passer du luxe le plus excessif aux pires prisons françaises, sans aucun espoir d'évasion.
Pour Abbie, le combat pour la survie commence, en prison, là où les surveillantes et les prisonnières ne pensent qu'à sa mort. En haut lieu, d'autres événements ont lieu... Abbie doit commencer à se battre pour découvrir la vérité...
Week-end en enfer est une nouvelle production de James Patterson, écrite avec David Ellis, l'association avec d'autres écrivains devenant une habitude depuis quelques romans maintenant. Autant être clair : si on est Français, il va falloir savoir en prendre pour son grade, avec un système judiciaire très expéditif, des surveillantes de prison tout ce qu'il y a de plus sadiques, et une police qui se permet des méthodes que n'importe quel avocat pourrait vite remettre en cause.
Pour autant, en faisant cet effort (qui peut être difficile à faire, notamment au début de ce roman), on arrive tout de même à être transportés : les chapitres, tous très courts, s'enchaînent effectivement à un rythme très rapide et on se surprend, au fur et à mesure de l'avancée dans l'histoire, à rester tout de même attaché à ce livre. Les situations s'enchaînent rapidement et, très vite, on oublie le côté texan de la justice française, pour ne suivre que les avancées d'Abbie, un personnage auquel on ne s'attache que lorsqu'il se retrouve en prison.
Un rythme excellent, mais sur une histoire très improbable à laquelle il est difficile d'accrocher (pensez donc, le défunt président français bénéficiait d'une grande côte de popularité...). De quoi pouvoir détendre un très (trop ?) large public.
