Ce livre regroupe trois romans de Paulo Coelho, un auteur réputé et célèbre. Seulement, je pense qu'il faut savoir que l'auteur aborde des thèmes spécifiques qui ne parleront pas à tout le monde, comme ce fut mon cas. J'ai eu beaucoup de mal avec les trois romans, même si l'un d'entre eux s'est de suite démarqué des autres.
Dans Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré, l'auteur nous fait faire la connaissance de Pilar et de son ami d'enfance. Autrefois inséparables lorsqu'ils étaient enfants, le temps les a séparés, leur offrant à chacun un chemin différent. Mais onze ans plus tard, le jeune homme demande à la jeune femme via une carte de le retrouver parce qu'il a des choses à lui dire. La jeune femme va alors avoir de véritables révélations sur elle-même et sur ses croyances.
Le roman avait un thème plutôt fort, celui de l'amour et de la séparation, mais l'auteur en fait un roman philosophique où il est question de religion, de croyance et de miracle. Déjà, j'ai peiné avec le style de l'auteur. Paulo Coelho possède un style particulier et j'ai donc trouvé la lecture laborieuse. Peut-être aussi parce que le héros du roman n'a semble-t-il pas de prénom, il n'est jamais donné. Notre héros est torturé par ses émotions. D'un côté, il veut entrer au séminaire pour utiliser le don qu'il a reçu de Dieu, celui de guérir des maladies, et d'un autre côté il veut vivre une belle et longue histoire avec Pilar dont il s'est rendu compte être amoureux depuis des années. Si le fond de l'histoire est touchant puisque nos héros sont deux opposés, l'auteur tourne trop autour de la religion et utilise une façon de penser très complexe, ce qui fait que parfois je ne saisissais pas la profondeur du message voulu.
Véronika décide de mourir m'a bien plus touchée que le précédent roman. Il est question d'une jeune femme qui en a assez de vivre. Non, elle n'est pas malheureuse ou malade. Rien de tout cela, mais la vie lui semble tellement anodine et banale qu'elle trouve le moindre prétexte pour se suicider. Mais sa tentative échoue et elle se retrouve dans un hôpital psychiatrique. Et là, on lui apprend que sa tentative a eu un effet sur son cur : il ne lui reste plus que quelques jours à vivre.
Si l'on met de côté le style particulier de l'auteur et les dialogues décousus et qui souvent n'avaient pour but que d'apporter des questions philosophiques, l'histoire est touchante. Surtout la romance qui apparaît dans un milieu de fous, là où on ne l'attend pas et surtout là où Véronika n'y aurait pas cru. Elle reprend goût à la vie lentement, mais sûrement, grâce à ce garçon dont elle tombe amoureuse. Le message de l'auteur cependant est un peu répétitif et on le connait tous : La vie vaut le coup et ne mérite pas qu'on la gâche. Seulement avec moins de dialogues philosophiques et qui ne semblent pas du tout naturels, l'impact aurait été plus fort.
Le démon et mademoiselle Prym nous propose de rencontrer Prym, une serveuse d'un petit village où il ne se passe jamais rien d'intéressant. Aussi, lasse de cet ennui, elle décide de jouer avec le destin dès qu'un étranger s'installe dans la ville. Lorsque l'étranger propose aux habitants de leur faire remporter des lingots d'or en échange de la mort d'un des habitants avant son départ, Prym est persuadée que personne ne jouera le jeu. C'était mal connaître la cupidité cachée de certains.
Une fois de plus, je suis complètement passée à côté de ce roman. Le thème abordé ne m'a absolument pas touchée et les passages philosophiques ont vraiment eu un effet soporifique sur moi. Je sais désormais à quoi m'attendre avec cet auteur et je ne renouvellerai pas l'expérience qui fut complètement ratée à mes yeux. Dommage !