Maruhan est dans la forteresse, et doit combattre un monstre immense, tentaculaire, totalement tiré du folklore japonais. Le monstre en question est imbattable et empoisonné, et il est impossible de l'approcher sans une protection magique. Pour le vaincre, il va falloir l'attirer à la lumière, là où une sorcière aux pouvoirs adéquats devrait pouvoir le vaincre...
Rapidement, Maruhan est rejoint par Moyongso, qu'il a d'ailleurs eu du mal à reconnaître à cause de la couleur étrangement blanche de ses cheveux. Moyongso semble mal en point, et des flash-back dans son passé vont confirmer cela... Des flash-back qui permettront de donner bien des réponses sur l'ensemble des protagonistes, d'autant que Daram est furieux, et que ses cornes ont repoussé, le rendant parfaitement invincible...
Autant être clair, cela saigne et il y a de l'action dans ce huitième tome de Warlord. En fait, il n'y a quasiment que cela, le tome étant principalement tourné vers l'affrontement de ce monstre étrange. On passe d'un groupe de personnages à un autre, au beau milieu de combats, mais force est de constater que le fil rouge est franchement difficile à trouver, notamment lorsqu'on n'a pas encore lu les tomes précédents.
Warlord est une série qui est bourrée d'action, sans doute un peu trop sur ce tome. Les dessins y sont, heureusement, pleins de mouvements, et l'ensemble graphique, dans un style très nippon, reste parfaitement convaincant : c'est beau, animé, nerveux, avec des costumes et monstres traditionnels nippons qui auraient parfaitement leur place dans les meilleurs shoot'em ups japonais qui nous régalaient il y a quelques années (Ah, Aleste !).
Un graphisme remarquable, mais un rythme trop élevé font de ce huitième tome de Warlord une lecture assez curieuse, qui ne laissera pas un souvenir impérissable...