Kardia, le chevalier d'or du Scorpion, rencontre Sasha, l'incarnation de la déesse Athéna. Sasha est triste alors notre chevalier, sans savoir la réelle identité de la jeune fille, l'emmène hors du sanctuaire et va lui changer les idées en lui proposant de découvrir le monde. Nos deux amis se retrouvent dans une taverne où ils font la connaissance de Calvera, la tenancière. Pris à partie par un groupe, les Jaguars, Kardia vient en aide à Calvera. Mais voici qu'arrive Huesuda, le grand prêtre du Soleil, chef des Jaguars, qui sacrifie des curs à son dieu afin de créer un nouvel ordre. Notre héros va alors se retrouver face à ce géant, qui prétend être l'égal d'un dieu.
Le deuxième tome de la saga Saint Seiya - The lost Canvas chronicles apporte un réel brin de fraîcheur à la série. Kardia, véritable boute-enetrain, est à l'opposé d'Albafica, notre chevalier d'or des Poissons. Finie l'atmosphère triste et solitaire. Si on pousse la comparaison jusqu'à Milos, le chevalier d'or du scorpion de la première saga Saint Seiya, Kardia parait bien moins sage et posé que son successeur. Avec Kardia, on est dans un tempérament espiègle, énergique et jovial. Et la plantureuse Calvera y est aussi pour beaucoup. D'ailleurs, si notre chevalier ne mettait pas son armure une ou deux fois et ne lançait pas sa célèbre attaque, l'aiguille écarlate, on pourrait vite oublier l'univers de Saint Seiya. Pour ajouter à ce dépaysement, Teshirogi va même jusqu'à créer un temple maya en pleine Grèce. Les recherches sur le domaine sont crédibles et on se plait à découvrir cette histoire différente de la mythologie de Saint Seiya. Une partie de ce tome est aussi consacrée au personnage de Sasha, l'ami d'enfance de Temna et petite sur d'Alone. Sasha, enfermée dans le sanctuaire, doit supporter le destin du monde sur ses frêles épaules. Une note féminine intéressante avec Sasha à laquelle vient s'ajouter Calvera. On sort des codes traditionnels de Saint Seiya et l'ensemble est plus que réussi.
Le travail sur les armures et autres costumes au style maya est remarquable. On trouve d'ailleurs beaucoup plus souvent les personnages en tenue décontractée qu'en armure ! A noter le petit bonus en fin de manga, avec un interlude sur la jeunesse de Kardia, petit cadeau que les fans de la série apprécieront. Au final, l'histoire de cet attachant chevalier rend convaincante l'idée de faire un tome pour un chevalier d'or qui, comme Albafica, le personnage du premier tome, n'a eu que peu de chapitres consacrés sur la série originale.
