Lacaille est le fils du forgeron du village. Il rêve quun jour, il pourra forger des armes aussi belles et puissantes que celles de son père. En attendant, son père lui demande daller nettoyer des armes à la ville. Cette ville, cest Catalania, une cité surgie en lespace dune nuit au milieu du désert. Cest là que Lacaille va croiser El Cid, le chevalier dor du Capricorne, venu participer au tournoi de gladiateurs. Mais à la différence des autres participants, El Cid nutilise pas darme, car comme pour tous les chevaliers dAthéna cela lui est interdit et surtout, en tant que chevalier dor du Capricorne, son bras peut tout trancher.
Teshirogi poursuit avec Saint Seiya - The lost Canvas chronicles sa revue des chevaliers dor avec cette fois El Cid, le chevalier dor du Capricorne, jeune chevalier cherchant à perfectionner sa technique. Discipliné et plein dabnégation, notre héros va devoir se confronter au Dieu des Rêves. Après Kardia du Scorpion, cest notre deuxième chevalier dor à devoir sattaquer seul à un Dieu. Mais El Cid est bien sérieux en comparaison du Scorpion, un peu comme Shura, le chevalier dor du Capricorne de la prochaine génération. Si on pousse la comparaison, El Cid utilise des techniques de lame avec son corps mais en aucun cas ne mentionne de nom dépée, alors que Shura dit manier Excalibur ! La technique de sabre ici est plus orientale.
Lauteur revient avec le tome six dans un schéma plus classique avec un unique chevalier, quelques situations pour percevoir son caractère, une mission à accomplir ici diligentée par Sisyphe (le chevalier dor du Sagittaire), un jeune personnage pour laccompagner dans son périple et un grand combat final. Le cadre est significativement similaire au tome un, dédié à Albafica, complètement indépendant, et aurait pu même faire office de premier tome. Dommage, linterconnexion des chevaliers dans les tomes précédents ajoutait un peu de dynamisme au scénario.
Cependant, on notera dans ce tome deux originalités qui utilisent des classiques du shônen : dune part, la confrontation avec les anciens compagnons dentraînement avec la difficulté de devoir se battre contre ses amis, et dautre part, le thème des tournois : un outil maintes fois utilisé mais toujours aussi efficace, même si cette fois, les adversaires ne sont pas au niveau, mis à part le combat final, mais normal, cest tout de même un Dieu ! Côté ambiance, le théâtre grec servant darène aux gladiateurs renvoie lunivers à ses fondamentaux mais la touche orientale apportée aux sabres et aux maniements apporte lexotisme retrouvé dans chaque chronique.
Au final, un tome un peu plus classique restant de très grande qualité, notamment dans les illustrations toujours aussi précises, qui nous permettra de patienter avant dautres tomes qui, on lespère, retrouveront un peu de fantaisie.