Les Chroniques de l'Imaginaire

Saint Seiya - The lost Canvas chronicles (Saint Seiya - The lost Canvas chronicles - 6) - Kurumada, Masami & Teshirogi, Shiori

Une dizaine d’années s’est écoulée depuis la guerre sainte de la génération Saint Seiya - The lost Canvas. Dôkô, chevalier d’or de la Balance, passe son temps à méditer devant la grande cascade de Rozan, se trouvant aux cinq pics en Chine. Il met en pratique le don d'Athéna Misopethamenos, technique de vieillissement ralenti par des battements de cœur beaucoup plus lents que la normale. Il reçoit alors la visite de son ami Hao et sa fille Yilin, qui viennent lui apporter quelques ravitaillements. Hao explique à Dôkô que des catastrophes naturelles se multiplient depuis quelques mois dans la vallée. Au même moment, un escadron de sennins attaque notre chevalier. Cet escadron Taonias est issu du temple où Dôkô avait jadis reçu son entrainement. Ornés eux aussi d'un tatouage dans le dos représentant un animal, ils sont menés par un jeune disciple Liu Xing, sosie de Temna, le chevalier Pégase et ancien disciple de Dôkô.

Depuis le tome vingt de la première saga Saint Seiya de Kurumada, tous les fans du manga veulent en savoir plus sur le tatouage de Dôko et son entrainement. On en sait un peu plus aujourd'hui sur le tigre, symbole de son tempérament. La rencontre avec son maitre Hakuryu, le dragon blanc, explique pourquoi ses attaques ont la forme d’un dragon et donc son lien avec la constellation du dragon, ses attaques et le signe de son futur disciple Shiryu. Dôkô y retrouve aussi d’ancien amis Sennin, dont l’un arbore pour tatouage un renard à neuf queues, légende d’Asie en vogue dans le monde du manga ces derniers temps, notamment avec Naruto pour le plus célèbre d’entre eux.

Le temple sennin ayant pour but de respecter la paix avec les forces de la nature, on trouve un message écologique en fond de l’histoire. L’animation et les combats sont de toute beauté avec un effort particulier pour le chevalier du moineau et son attaque, le gazouillis destructeur (effrayant comme nom d’attaque !). Les armures ennemies, qui n'ont pas la forme des surplis des spectres, ressemblent aux armures divines de la saga Saint Seiya, un plaisir visuel.
Le clin d’œil à Temna avec le personnage de Liu Xing permet de revoir le temps d’un tome les traits du personnage principal de Saint Seiya - The Lost canvas mais l’exploitation ne va pas plus loin. Teshirogi fait un pied de nez à son scénario habituel en nous projetant douze ans après la fin de la guerre sainte, tout en respectant le côté flashback sur les souvenirs de jeunesse et la personnalité de son chevalier.

Personnage présent dans l’ensemble des parutions Saint Seiya, on attendait peut-être beaucoup plus de ce tome dédié à notre héros mais, en un tome, l’ensemble reste cohérent par rapport la série Chronicle. Le côté disciple-maitre apporte une richesse déjà conséquente au scénario et les possibilités avec ce personnage étant tellement grandes, un spin off dédié, et pas uniquement un tome, serait une excellente idée à reprendre.