Les Chroniques de l'Imaginaire

Saint Seiya - The lost Canvas chronicles (Saint Seiya - The lost Canvas chronicles - 7) - Kurumada, Masami & Teshirogi, Shiori

Régulus vient d’obtenir son armure d’or du Lion et est envoyé en Irlande pour une première mission par le Grand Pope. Il doit y protéger une jeune princesse appelée Conor. Accompagnée de la grande guerrière Failins, Conor est attaquée par des druides maléfiques, adeptes de Balor. Dans cette contrée, deux divinités Lug - dieu de la Lumière - et Balor - Dieu des Ténèbres - s’affrontent. Notre chevalier va arriver juste à temps pour sauver Conor. Régulus et Conor vont alors devoir tout faire pour éviter l’avènement de Balor, l’œil démoniaque, et de ses sbires.

Teshirogi, dans ce septième chapitre de Saint Seiya - the lost Canvas chronicles, continue de consacrer une histoire par tome à un chevalier d’or de la saga Saint Seiya - The lost Canvas, ici Régulus, le chevalier d’or du Lion. Et comme avec Manigolo, le chevalier d’or du Cancer, l’auteur va choisir de se situer dans une époque où le chevalier est encore en perfectionnement de ses techniques et de sa connaissance du monde. Régulus est vraiment très jeune et n’a que peu de repères hors du sanctuaire. Il arrive en tenue trop décontractée au gout de Failins, loin des coquetteries auxquelles dont ont pu être familiers d’autres chevaliers d'or. Sa férocité dans les combats est toujours aussi remarquable mais son innocence due à sa jeunesse le laisse loin du charisme affiché dans la saga originale.

Dans Saint Seiya - The lost Canvas, la précocité et le génie de Régulus avaient déjà été bien travaillés, de même que les liens avec son père Ilias, le précédent chevalier d’or du Lion, et Sisyphe, chevalier d’or du Sagittaire et maître de Régulus. Alors on ne peut être surpris de voir Régulus marcher sur les traces de son père et chercher à améliorer sa perception par les esprits de la nature. De plus, les attaques du Lion étant basées sur des boules de lumière, le plasma foudroyant, l’intérêt de croiser l’intrigue avec les Dieux de Lumière et des Ténèbres est vraiment trop simple.

D'ailleurs, s’il y avait un point noir à cette série après sept tomes, cela serait la répétabilité et donc la prévisibilité des scénarios. Le concept est bien trouvé, les dessins toujours aussi soignés et les documentations fournies pour le dépaysement en une autre contrée avec d’autres mythologies, mais l’effet de surprise des premiers tomes s’estompe et on commence à tourner en rond. Cela va-t-il durer ? Teshirogi ayant gardé les chevaliers d’or les plus charismatiques de la saga pour la fin, on ne peut qu’espérer un renouveau.