A l'hospice de Shrubwoods, dans la banlieue de Londres, un homme dort... ou plutôt il est plongé dans une sorte de coma inexplicable depuis maintenant quatre années. Son nom : Alan Kingsley, détective de profession. A son chevet, son fils Darkus qui vient de fêter ses treize ans. Il aime venir là et parler de longues heures à son père d'anciennes affaires résolues en espérant que celles-ci déclenchent une réaction. Mais pour l'instant, rien de rien.
Et pourtant le soir même, Alan se réveille enfin et s'enfuit de l'hospice. Darkus le surprend chez eux alors qu'il est venu chercher des vêtements et un moyen de locomotion pour apparemment reprendre une mystérieuse partie. Alan est persuadé qu'une organisation secrète répondant au nom de La Combinaison est responsable de tous les crimes et délits du pays, voire du monde. D'ailleurs, un livre étrange « le code » qui causerait des accès de folie chez certains lecteurs pourrait bien être un instrument de la Combinaison. Après maintes supplications, Alan accepte que Darkus l'accompagne dans son enquête.
Détectives de père en fils est le premier tome d'une série dont le pitch m'avait alléché. On me promettait de l'humour, une famille déjantée et une intrigue haletante. Et j'avoue que j'ai été déçue.
Pourtant, le roman commençait bien avec un ouvrage mystérieux qui apparemment déclenche des crises de folie chez ses lecteurs. Ajoutons un homme plongé dans le coma depuis quatre ans qui se réveille et reprend immédiatement du service, un fils surdoué qui rêve daider son père, une conspiration mondiale et tous les ingrédients étaient là pour nous livrer un polar jeunesse aux petits oignons. L'écriture est fluide et agréable et les chapitres senchaînent sans temps mort.
Malheureusement, impossible d'être véritablement accrochée, principalement à cause des personnages : je les ai trouvé creux, lisses, assez transparents. Et surtout il m'a manqué cet humour typiquement british qu'on m'avait promis.
Malgré une intrigue bien ficelée qui surprendra certainement le public concerné, les jeunes lecteurs à partir de dix ans, le roman manque de héros marquants et d'une pointe de fantaisie.