L'heure n'est plus à l'attente ! Sur les ordres de César, ses sbires ont naïvement ouvert les conduits d'aération permettant à Smiley, le gaz mortel, de pénétrer dans les autres bâtiments depuis le B. Tous les rescapés tentent donc de rejoindre la fameuse porte R-66 qui permet l'évacuation du Sad vers l'extérieur. Quant à César, l'attaque de Luffy l'a carrément expulsé à l'extérieur où il s'est minablement abattu contre le bunker des Marines. C'est à ce moment que deux personnages arrivent par le ciel, envoyés par le fameux Joker, alias Doflamingo. Tout ceci ne cadre pas du tout avec le plan de Trafalgar Law qui tenait à capturer César pour faire chanter Doflamingo. Fort heureusement, aussi grand que le diplodocus l'était pour les dinosaures, le Général veille avec à son bord le cyborg Franky. S'en prendrait-on à sa réserve de cola ?
Ce septantième volume - comme diraient nos amis belges - est principalement tourné vers la stratégie de Law et la réaction de Doflamingo, qui voit sa position forgée depuis dix longues années s'effriter. Derrière lui, c'est tout un trafic lié aux quatre empereurs eux-même qui risque de chambouler le monde. Doflamingo n'a qu'une très faible marge de manuvre. Reste à voir s'il peut s'en sortir dune façon ou d'une autre. Ce qui est certain, c'est que le Thousand Sunny fait voile vers le fief du Grand Corsaire, Dressrosa.
D'une façon générale, cet opus se révèle moins captivant que le précédent, mais avec logique : c'est un tome de transition qui place les événements futurs dans un contexte. Un passage indispensable pour une grande saga en manga, certes, qu'Eiichiro Oda arrive à faire passer avec son humour habituel. Bémol sur le courrier des lecteurs, moins incisif que d'habitude. Mais bon, la suite sera particulièrement palpitante, c'est une certitude !
