Aladdin, qui poursuit ses études pour devenir un grand magicien, apprend enfin le sort qui était bien souvent réservé aux siens. Esclavagisme, solitude, dépression, les magiciens étaient pauvres et aux ordres des kâfirs qui utilisaient leur magie pour changer le monde. Jusqu'au jour où les magiciens en eurent marre et demandèrent à enfin être reconnus pour leur savoir faire en terme de magie. Mogamed finit par révéler son but : créer une nation uniquement dirigée par les magiciens pour les magiciens. Aladdin finit par comprendre que son instructeur tient des propos extrêmes et dangereux.
Magi est une série sympathique dont je commence toutefois à me lasser. Je commence à avoir beaucoup de difficulté à apprécier chaque explication donnée. Le principal souci étant qu'à l'image de Titos par exemple, l'auteur dresse un portrait d'un personnage et quelques pages plus loin tente d'en faire un tout autre pour nous le faire apprécier. C'est dommage de vouloir uniquement des personnages de couleurs grises, c'est à dire qu'ils ne soient ni mauvais, ni bons, mais entre les deux ou alors mauvais pour compenser un passé difficile. Une fois, je veux bien, mais plusieurs fois, c'est lassant.
Cet opus permet de donner des éclaircissements sur le sort des magiciens et leur réelle compétence et c'est l'un des point qui a su me plaire, même si j'ai trouvé le tout un peu longuet, faisant perdre du rythme au manga.
L'atout de ce manga, c'est ce pressentiment qu'une guerre approche et que personne ne pourra en réchapper. J'ai bien hâte de voir le prochain opus.