Bien décidée à ne pas laisser Père et ses sbires mettre en uvre leurs ignobles plans de destruction d'Amestris, l'opposition a enfin engagé le combat au grand jour. A Central City, le colonel Roy Mustang et ses fidèles subordonnés font diversion tandis que les troupes venues de Briggs prennent la capitale d'assaut. Les hauts-gradés de l'armée ripostent en réveillant une armée d'humains artificiels indestructibles, avides de sang... et incontrôlables. De-ci de-là, les affrontements continuent entre les homonculus encore en vie et leurs adversaires. Qui sera le plus fort ?
Ce volume-ci fait la part belle aux combats. Il y en a dans tous les sens, entre tous les protagonistes ou presque (y compris quelques revenants absents depuis de longs chapitres), et chacun donne enfin sa pleine mesure ! Les alchimistes et les homonculus sont évidement ceux qui ont le style le plus ébouriffant, mais même les chimères et les humains plus ordinaires sont de la partie, dans la mesure de leurs moyens respectifs. C'est l'occasion par exemple de voir Van Hohenheim révéler ses pouvoirs, même s'il se réserve encore pour son combat à venir contre Père.
Il y a des combats, mais pas que. Chacun se positionne, révèle ses cartes, fait des alliances improbables ou des choix courageux... Cette lutte est l'occasion pour tous de mûrir et de s'affirmer. Bref, au-delà des combats - trop nombreux et parfois trop confus pour qu'une non amatrice comme moi les apprécie vraiment - c'est quand même un vrai plaisir de voir les personnages évoluer. Le final est proche et la tension est à son comble !
