Les Chroniques de l'Imaginaire

Le bois du rossignol - Gibbons, Stella

Viola Wither est une charmante jeune femme. Naïve et très jolie, elle était mariée à Teddy Wither, un homme un peu gros, plus vieux qu'elle, mais dont la famille est riche. Il n'en fallait pas plus à la jeune femme pour céder à cet homme qu'elle n'aime pas, mais qui possède certains avantages. Lorsque ce dernier décède, Viola se retrouve sans le sou et s'aperçoit qu'elle ne peut refuser l'offre de ses beaux-parents, soit celle de partir vivre sous leur toit en compagnie de ses deux belles-sœurs. Mais Viola va vite déchanter puisque son beau-père est obsédé par l'argent, tandis que l'une de ses belles-sœurs n'a absolument rien en commun avec elle !

Heureusement, leur voisin n'est autre que Victor Spring, le meilleur parti de la région, et en plus un charmant homme. Et Viola n'aura aucune gène de le séduire alors qu'il est déjà fiancé à une autre.

Le bois du rossignol ne fut clairement pas un coup de cœur. J'ai eu beaucoup de mal à apprécier ma lecture malgré les quelques passages assez drôles. Ce qui m'a principalement dérangé et gêné, c'est le style de l'auteur. C'est plat, lent, très long parfois et forcément il n'y a que trop peu d'action pour pimenter le tout. Je sais que ce n'est pas un roman fait pour l'action, mais j'attendais de vibrer avec l'héroïne et ce ne fut absolument pas le cas.

Pourtant, je dois bien avouer que le résumé de base me tentait et j'espérais vraiment trouver un roman léger et drôle, reprenant le mythe de Cendrillon d'une nouvelle façon. Oui cela ressemble au conte, mais je n'ai pas été aussi séduite que voulu !

Déjà, Viola m'a déçue. J'attendais quelqu'un de caractère et à l'esprit vif, mais Viola se laisse complètement porter par les événements. Déjà, lorsqu'on voit qu'elle épouse un homme qu'elle n'aime pas, mais qui a de l'argent, on peut se poser des questions sur cette femme ! Tout n'est que superficialité, que ce soit pour elle ou pour les autres personnages de toute façon, et aucun n'a su me séduire.

Le dénouement est malheureusement prévisible et à aucun moment je n'ai été surprise par ce que je lisais. Et là, je comprend que les romans contemporains doivent vraiment avoir un petit quelque chose en plus pour me plaire, ce qui ne fut pas le cas ici.

Dommage, mais nul doute que d'autres lecteurs adoreront Viola et son fameux beau-père, un homme vénal et qui ne parle que d'argent.