L'armée gouvernementale compte ses morts, après la dernière attaque rebelle contre la ziggurat d'Eldorado, que le gouvernement veut protéger coûte que coûte. Pour le moment, nul ne sait ce qui est enfermé dans cette tour étrange, ni pourquoi le mur qui la protégeait il y a encore quelques temps se désagrège peu à peu... C'est le lieutenant-colonel Barak Naphtali qui se rend au siège du gouvernement, afin d'y faire un point de la situation. Et à sa grande surprise, il est appelé par le prince Nabu lui-même...
Du côté des anti-gouvernementaux, l'heure est aux explications, notamment pour Gad Siméon. L'occasion est belle de retourner dans le passé de ce dernier, et de savoir ce qui s'est réellement passé avec un prénommé Reda. Gad Siméon, le balafré, n'hésite pas à se laisser approcher, notamment par d'autres clans anti-gouvernementaux, qui lui proposent leur aide afin d'étendre le nombre d'hommes à combattre.
Autant être clair : je n'ai pas franchement accroché à la lecture de ce troisième tome de Husk of Eden. Les défauts rencontrés dans les deux premiers tomes se retrouvent encore ici, avec des personnages qui ont les mêmes costumes, qui se ressemblent franchement, et des flash-back qui ont lieu tout au long de l'ouvrage, sans la moindre transition pour expliquer les choses.
De quoi se perdre en tout cas avec une telle absence de fil rouge, et de quoi se prendre franchement la tête pour essayer d'y voir clair dans ce récit de Kisaragi Yoshinori. Dommage, car les dessins sont eux d'une bonne qualité, avec des personnages fins et des expressions travaillées. Mais cela ne suffit pas pour rendre une série suffisamment accrocheuse.
A réserver à ceux qui auront vraiment réussi à accrocher sur les deux premiers tomes.