Les Chroniques de l'Imaginaire

The Civilization Blaster (The Civilization Blaster - 8) - Shirodaira, Kyo & Sano, Arihide & Saizaki, Ren

Hazake Kusaribe, la princesse de ce clan, est arrivée sur son île. Elle y met son plan à exécution : utiliser les artefacts pour revenir dans le passé juste avant la mort de Aïka, la sœur de Mahiro et la petite amie de Yoshino, et ainsi découvrir ce qui a bien pu arriver à la jeune Fuwa.
Au même moment, les manifestations en faveur de l’arbre des Origines se multiplient et un cargo découvre en plein océan son tronc d’un diamètre d’un kilomètre. Les gouvernements de la planète s’unissent alors pour former un blocus autour de ce tronc et empêcher quiconque de l’approcher. Les théories s’affinent autour de cet arbre mais le clan Kusaribe préfère attendre les informations de la princesse avant toute intervention.
Arrivée quelques heures avant le drame, Hazake part en repérage de la maison des Fuwa. C’est là que Hazake et Aïka tombe nez à nez. Aïka interpelle alors la princesse. Comment cela est-il possible ?

Le huitième tome de la série dévoile enfin l’énigme de la mort de Aïka. Shirodaira prévient dans son postface que cette énigme sera sans rebondissement. Cette conclusion va en surprendre plus d’un, d’autres trouverons ça logique comme Mahiro et Yoshino. A chacun de se faire son idée.

Comme pour les autres volumes, les auteurs multiplient les citations d’Hamlet et de La Tempête de Shakespeare, œuvres auxquelles les héros font souvent référence et qui inspirent le nom du manga (Zetsuen no Tempest en version originale). Cela donne un côté littérature classique ; le tout, qui associé à l’importance des intrigues de cœur de l’histoire, me laisse à penser que les auteurs ciblent aussi un public féminin au milieu de ce shônen à énigmes, combatif mais aussi écologique.

Avec ses 266 pages, chose assez rare pour le signaler, et d’une qualité remarquable autant dans la précision des traits et le soucis de chaque détail, ce tome, de par son dénouement de l’enquête fil rouge, semble passer beaucoup plus vite que les précédents : on tournait en rond sans avancer dans l’intrigue et voir où voulaient en venir les auteurs. Cela redonne un intérêt probant à la quête finale.