Les Chroniques de l'Imaginaire

Le roi du bétail et autres histoires (La Dynastie Donald Duck - 16) - Barks, Carl

Carl Barks... Ce dessinateur et scénariste américain, né dans l'Oregon en 1901, a dessiné plus de 450 histoires, en plus des gags d'une seule page, qui tournent autour de ses canards préférés. Barks n'a pas inventé Donald, mais c'est bien à lui que l'on doit tous les autres personnages qui gravitent autour du malchanceux canard. A commencer par l'oncle Picsou, Gontran Bonheur, Miss Tick, mais aussi les Rapetou, les Castor Juniors, ou encore Géo Trouvetou...
En 1966, Carl Barks est un homme qui est censé être à la retraite. Une retraite relativement courte, puisque grâce aux éditions Glénat, nous tenons dans ce seizième tome de La Dynastie Donald Duck l'intégrale de Carl Barks entre 1966 et 1968...

Ainsi, nous avons entre les mains un livre bien épais, une nouvelle fois, qui aura le plaisir de nous faire voyager, à la fois dans l'espace et dans le temps. On commence par un safari où Picsou et son neveu affrontent le second canard le plus riche de l'histoire : Gripsou. Puis, on enchaîne avec La reine de la meute de dingos, qui nous amène cette fois en Australie afin d'y comprendre comment on vole le bétail de Picsou...
Le tome est évidemment aussi l'occasion de rester à Donaldville (au fait, c'est aussi Carl Barks qui a eu l'idée de cette ville que l'on connaît tous !), accompagnant les Rapetou dans leurs nombreuses tentatives pour piller le coffre de Picsou, ou soutenant Donald dans son nouveau métier d'esthéticien, qui commence déjà à rendre Daisy folle de jalousie... Le coffre de Picsou est aussi l'occasion d'y accueillir de minis-êtres venus de l'espace, qui pourraient bien rapporter une belle petite fortune au canard le plus riche de Donaldville...

Vous l'aurez compris, cette nouvelle intégrale de Carl Barks saura trouver sa place dans la collection déjà composée des quinze tomes précédents. On y trouve des histoires d'un Carl Barks en pleine forme, alors même qu'il était censé être à la retraite, et qu'il avait obtenu par Disney le droit de continuer à dessiner ses canards, dans des peintures à l'huile qui valent bien entendu de l'or aujourd'hui...
Le tome est à mettre entre toutes les mains, les plus jeunes en priorité bien sûr, mais il sera aussi l'occasion pour plusieurs générations de redécouvrir des histoires lues dans notre jeunesse, ces histoires étant sorties en France aussi bien dans les années 70 que dans les années 80 et 90, notamment dans Le Journal de Mickey, ou encore dans Mickey Parade ou Picsou Magazine...