Les Chroniques de l'Imaginaire

Minimum (Minimum - 5) - Miyazaki, Maya

Le journaliste Waki a fini par rendre visite à Catherine dans l'espoir d'obtenir davantage de réponses de sa part. Mais la jeune femme parle par énigmes et personne ne parvient à la comprendre ou à la prendre au sérieux devant ce qu'elle affirme. Ryusuke et Saito sont à la recherche de Haru qui s'est enfuie sous sa taille minimale. La jeune fille avoue ne rien savoir concernant Catherine. Mais Ponsuké, un autre ES mini, leur avoue que Catherine est un paquet de données d'un jeu meurtrier auquel personne ne survit.

Minimum, malgré son côté érotique, possède une intrigue intéressante. Visuellement, j'ai complètement adhéré aux dessins de l'auteur qui sont vraiment détaillés. Les personnages sont très beaux et tous bien distincts les uns des autres. Aucun souci donc pour les différencier. Sous ses aspects très coquins, la série propose une intrigue très axée science-fiction avec des individus qui, malgré leur apparence humaine, n'ont rien d'humain. Ils ont besoin de manger les données d'autres individus et certains ont la capacité de rapetisser pour ne plus faire que quelques centimètres.

Catherine est un personnage énigmatique, une très belle femme qui semble apprécier Saito puisqu'elle ne lui fait aucun mal, alors qu'une fois à l'extérieur, elle se régale en mangeant un tas de personnes. Je ne saisis pas encore toute l'intrigue, mais nul doute que les prochains tomes pourront m'éclairer sur les tenants et aboutissants de la saga.

On suit aussi beaucoup un héros, Ryusuke, qui semble totalement épris de Haru, même s'il reste un jeune homme pervers et obsédé par les filles, au point de la transformer en vraie poupée avec des tenues très légères. J'ai eu du mal à comprendre sa façon d'agir. Tantôt il est fou de Haru et ne jure que par elle, tantôt il est subjugué par Maaya avec qui il se retrouvera dans des situations très compromettantes.

Hâte de voir ce que donnera la suite !