Lune et Léo parviennent de justesse à échapper à Malco. Et la course poursuite qui s'en suit est effrayante. Si Lune commence à avoir quelques informations sur ce qu'ils sont, elle ne comprend toujours pas la haine et la souffrance infligée par celui qui lui a volé sa mère. Les deux jeunes gens courent, passant d'un tableau à l'autre. A chaque fois, Malco les retrouve et sème le chaos derrière lui.
C'est décidé, Lune ne fuira plus. Elle doit affronter son destin et affronter Malco. Pour cela, elle doit avant tout se retrouver elle même, et cela commencera dans un étrange tableau, dans une étrange ville labyrinthe.
J'attendais ce second opus avec une certaine impatience. Le concept de base et la trame de l'histoire n'ont pas pris une ride. Toujours aussi original !
Le lien entre Lune et Léo évolue exactement comme on pouvait l'envisager dans le premier tome. Pas de surprise de ce point de vue là. Les deux personnages toutefois gagnent en épaisseur tout au long de l'ouvrage.
Malco, lui, perd quasiment toute représentation physique tant la seule chose qui soit encore évoqué de lui est sa méchanceté et sa haine. C'est assez curieux, et finalement, quelqu'un qui le dessinerait sous la forme d'une créature floue, incandescente et affreuse ne me surprendrait pas outre mesure.
L'histoire n'évolue pas énormément ; on assiste au commencement de la quête personnelle de Lune. Et le roman, qui était déjà assez sombre à l'origine, devient quasiment noir. Une étincelle d'espoir sauve toujours le tableau, mais bon sang qu'elle est petite ! Il est difficile de faire autrement si l'on suit le cours des choses, mais il vaut mieux que nos jeunes lecteurs en soient avertis.
Le plus de luvre, comme la première fois, se fait par les petits résumés que l'on trouve en fin d'ouvrage sur les peintres rencontrés au cours de l'histoire, et le récapitulatif des uvres nommées. Osons espérer que cela ouvre les plus jeunes à l'amour de la peinture !