Les Chroniques de l'Imaginaire

Kill la kill (Kill la kill - 1) - Nakashima, Kazuki & Trigger & Akizuki, Ryô

Le président de la section disciplinaire, Iragamagori, entre dans la classe des deuxièmes années de l’académie Honnôji. Un élève aurait volé un uniforme Goku. Cet uniforme donne à ceux qui le portent une force particulière. L’élève, découvert, est vite mis à pied par le cerbère et cloué au pilori devant l’académie.

C’est en route vers cette école, où la force fait loi, que nous découvrons Ryûko Matoi. La jeune fille est à la recherche d’indices sur le meurtrier de son père, qu’elle a vu fuir une moitié de ciseau géant à la main. Satsuki Kiryûin, présidente du conseil des élèves, règnant sur l’académie, sera la première personne à devoir être interrogée.

Kill la kill est l’adaptation en livre d’un animé de vingt-quatre épisodes sorti au Japon en 2013. Plein d’énergie, à la fois hystérique et loufoque, il met en scène Ryûko Matoi et les membres de l’académie Honnôji. Cette académie forme des élèves afin de les doter de capacités physiques et intellectuelles permettant de maitriser les uniformes Goku. Ryûko, toujours partante pour une baston - en témoigne la première scène de tentative de racket par quatre jeunes -, est munie de son scissor blade et d’une tenue parlante, Senketsu, créée par son père. Celle-ci lui donne une force surhumaine et un style hyper sexy.

Totalement déjantée, cette série en trois tomes doit faire tenir les vingt-quatre épisodes : chose compliquée on doit l’avouer mais l’animé ayant un côté speed, du genre chihuahua sous extasy, Ryô Akizuki arrive malgré tout à garder l'esprit fun d’origine. Les personnages débordent des cases à chaque réplique débile ou combat, combats à la fois sophistiqués, burlesques et inventifs grâce aux personnages de l'académie, prof de boxe ou de tennis. Les pastilles noires sont là pour cacher les parties intimes avec un côté grotesque, les mimiques passent d’une ligne classique à la furie.

Bon OK, on est parfois un peu perdu tellement le rythme est soutenu. Et pour ceux qui ont déjà vu l’animé, les manques se feront sentir, c’est certain (comme souvent dans les adaptations). Mais, pour ceux qui aiment le genre barré, avec un côté moderne et déjanté, faites-vous plaisir : Lisez Kill la kill !