Kyoko a pris la place de Shô comme réceptacle de la déesse Eris. Afin de pouvoir délivrer sa soeur, Shô accepte loffre de Saori Kido, la réincarnation de la déesse Athéna. Ayant écouté les conseils de Mii lui donnant quelques premières instructions sur la vie de Saintia, Shô part avec la seule armure du petit cheval, celle de sa soeur, afin de suivre un entraînement pour devenir elle-même chevalier.
En route vers la crête du mont Togakushi, à la recherche dun maître, Shô rencontre deux apprentis chevaliers, Mirai et Shinato. Notre héroïne va devoir passer ce test si elle veut pouvoir rencontrer Mayura, le chevalier dAthéna maître des lieux.
Dans ce deuxième tome de la nouvelle saga Saint Seiya - Saintia Shô, Kuoni poursuit la mise en place de cet univers à mi-chemin entre le shônen et le shôjo : dun côté, la touche rose, pétale et volupté des couvertures, attaques fleuries et autres fonds de scène, de lautre, l'agressivité des premiers combats, avec armures et cosmos.
Les premiers soldats dEris commencent leur oeuvre démoniaque, enfin juste essayer de tuer Athéna pour instaurer la discorde, le schéma classique. Là-dessus, lauteure fait tout pour ne pas dépayser le lecteur : passage au sanctuaire avec le Grand Pope, Milo et Aiolia, respectivement chevalier dor du Scorpion et du Lion de la saga de Kurumada, le retour de Jabu, chevalier à la Licorne de son entraînement avant le tournoi intergalactique, la forme caractéristique des bulles lors des attaques de chevalier et le traditionnel croquis darmure en page finale.
Tout est fait pour choyer anciens et nouveaux lecteurs comme la superbe double page couleur en début de tome avec dun côté les héroïnes de la saga, de lautre Milo en armure (avec sa longue chevelure blonde, particularité du manga car il a les cheveux bleus dans lanimé). En tout cas, cet amalgame de genre et le travail dune grande qualité de Kuoni pour rester dans le style de Kurumada font de ce nouveau spin-off un ensemble cohérent et agréable à lire.