Devant la défaite massive des shinigamis face à l'armée du Vanden Reich, le capitaine général en personne décide de prendre part aux combats. Hélas, même lui n'est pas de taille. L'ennemi se replie bientôt, laissant derrière lui Soul Society saccagée.
Ichigo, emprisonné dans une cage depuis le début du combat, ne parvient à se libérer que trop tard. Le temps de regagner Soul Society, la bataille est déjà perdue. Il ne peut qu'échanger quelques passes avec le leader ennemi, qui le met à terre et le quitte sur des révélations énigmatiques...
Que de surprises dans ce tome ! L'auteur n'est pas tendre avec nos héros, et il est rare de voir une telle hécatombe dans les rangs des gentils. La tension est à son comble.
Le mangaka nous sort également du chapeau une "division zéro" : seulement cinq membres, mais qui valent autant à eux cinq que les treize divisions réunies. D'où sortent-ils et pourquoi arrivent-ils après la bataille ? Il faudra attendre pour voir de quoi ils sont capables. En attendant, on a vraiment l'impression d'avoir affaire à une bande de clowns tant leurs looks respectifs sont exotiques.
Pour Ichigo, désolé de n'avoir pu sauver Soul Society et de n'avoir pas même participé au combat, effaré des dégâts subis par ses amis, il va tout de même avoir une nouvelle occasion de se mettre en avant : il est convié dans un lieu qu'il n'imaginait pas, et où il va pouvoir s'entraîner encore pour vaincre l'ennemi... On a comme un petit air de déjà-lu, là !
Pour les amateurs, nul doute que cette surenchère de rebondissements saura les tenir en haleine. Pour moi qui suis noyée au milieu de trop nombreux personnages et qui peine à suivre les scènes d'action trop confuses (la plupart des gros plans me restent mystérieux, par exemple), j'espère de tout cur que ce dernier arc, malgré son rythme soutenu, ne va pas s'éterniser trop longtemps.
