Les Chroniques de l'Imaginaire

A silent voice (A silent voice - 2) - Oima, Yoshitoki

Shoya n'a jamais été tendre avec Shoko. La jeune fille, sourde, a fui l'école où elle était mise de côté et où aucun élève ne faisait preuve de gentillesse à son égard. Mais Shoya, qui a décidé de se suicider, prend d'abord la décision de s'excuser auprès d'elle afin d'apaiser sa conscience. Il ne s'attendait pas pourtant à ce que la jeune fille fasse preuve de gentillesse à son égard et à apprécier sa compagnie.

A silent voice est un très beau manga. Il utilise la surdité comme thème principal et les brimades que l'on peut subir à l'école. L'auteur use donc de deux thèmes très forts et très actuels pour nous proposer un manga qui a toute sa place sur nos étagères.

Shoya est un jeune homme en pleine désillusion. Déçu par la vie, il a décidé de se suicider après s'être excusé auprès de Shoko, la jeune fille sourde qu'il n'a pas hésité à maltraiter pendant sa scolarité. Malgré le mal qu'il a pu lui faire, Shoya est un garçon sensible qui va reprendre goût à la vie grâce à la jeune fille qui semble malgré les apparences beaucoup l'apprécier. Shoya est loin d'être égoïste, il a mis beaucoup d'argent de côté pour que lorsqu'il sera mort sa mère puisse avoir de quoi vivre. Il va d'ailleurs se lier à Tomohiro, un élève de sa classe un peu rond qui fera preuve de beaucoup de gentillesse à son égard.

Je suis conquise par ce second opus et j'ai bien hâte d'en lire la suite parce qu'on sent que l'auteur ne cherche pas juste à nous attendrir, mais à nous offrir un beau manga, très juste dans ce qu'il raconte. L'amitié ainsi dépeinte est légère, très mâture et bien construire. On rit et en même temps on a beaucoup de peine pour Shoko et Shoya, même si la jeune fille ne semble pas rancunière.

Une très belle saga, très prometteuse, et bien au-dessus de certains shôjos.