Les Chroniques de l'Imaginaire

In the end (In the after - 2) - Lunetta, Demitria

Après avoir vécu seules et échappé aux Floraes, Amy et Baby avaient rejoint la communauté de New Hope. Là-bas, Amy avait appris que sa mère était encore vivante et responsable de l’épidémie qui transformait des humains en monstres, que Baby faisait partie d’un groupe test du vaccin et surtout que les expériences continuaient dans l’espoir de trouver un vaccin efficace.
Amy avait fini par quitter New Hope afin d’échapper au docteur Reynolds, en laissant sa sœur de cœur derrière elle.

Cela fait maintenant trois mois qu’elle survit à l’extérieur, grâce à l’équipement de gardienne en sa possession. Une oreillette permet à Kay de la contacter si besoin.
Et voilà qu’un jour, celle-ci s’active : Kay lui annonce que Baby est aux mains du docteur Reynolds qui multiplie les expériences. La fillette et très affaiblie et pourrait ne pas survivre. Il est indispensable qu’Amy se rende à Fort Black afin d’y contacter le frère de Kay, un chercheur lui aussi, qui ferait n’importe quoi pour mettre la main sur un patient comme Baby. Kay estime que loin de Reynolds, Amy pourra la protéger.

La jeune fille part donc en direction de Fort Black sans savoir ce qui l’attend mais préparée au pire. L’avenir va lui prouver que la réalité est encore pire que ce qu’elle avait imaginé.

Demitria Lunetta nous offre la conclusion de son diptyque où on retrouve Amy plongée dans un monde apocalyptique suite à une terrible épidémie qui transforment les hommes en Floraes, des créatures rapides et impitoyables, sortes de zombies d’un nouveau genre.

Dans ce tome, le ton a changé : le silence et la solitude du premier opus ont laissé la place à l’atmosphère surpeuplée d’une prison. Mais le danger est toujours aussi présent. Sauf que les Floraes ne sont plus la menace directe, mais bien l'Homme. L’adage « l’homme est un loup pour l’homme » trouve ici toute sa signification. On découvre comment des survivants s’organisent et, comme souvent, la loi du plus fort fait foi. Dans un monde dangereux, les faibles n’ont pas leur place.

Si la première partie du roman peut paraître assez longue, l’action s’accélère par la suite et ne laisse plus aucun répit au lecteur jusqu'au final. C’est nerveux, rythmé et le suspense est bien entretenu.

Un roman apocalyptique bien mené qui vous tiendra en haleine jusqu'aux dernières pages.