Miyamoto, célibataire et fils d'un riche industriel, a tapé dans lil d'une de ses subordonnées. Pourtant, malgré les avances peu discrètes de la jeune femme, Miyamoto semble indifférent. C'est en l'accompagnant à la bibliothèque que la demoiselle va comprendre : depuis que Miyamoto a pris goût à la lecture, il se cherche à travers les livres et n'a plus de place dans sa vie pour autre chose.
Ce nouvel opus de Le maître des livres reprend le même principe que précédemment : à chaque chapitre, une nouvelle histoire centrée sur une uvre littéraire, une tranche de vie d'un habitué de la bibliothèque ou autre. J'ai trouvé que les intrigues approfondissaient plus les personnages qu'auparavant ; ainsi, on assiste à des amourettes ou des parades amoureuses, le retour d'un membre de la famille, etc. Tout le petit microcosme de La rose trémière évolue, et c'est tant mieux ! Mikoshiba reste un personnage important, mais les autres bibliothécaires ou les visiteurs rencontrés dans le premier tome le sont tout autant.
L'amour des livres et de la lecture est toujours magnifiquement mis en avant. On découvre des uvres, mais aussi comment elles peuvent transformer leurs lecteurs en les touchant intimement.
J'ai trouvé particulièrement intéressant (quoiqu'un peu artificiel) le chapitre où on découvre la complémentarité entre les bibliothèques et les librairies, les premières donnant le goût de lire à des gens qui iront ensuite s'approvisionner dans les secondes.
Bref, c'est vraiment une superbe série, originale et très intéressante, que je ne saurais trop vous conseiller !