Les Chroniques de l'Imaginaire

Animal kingdom (Animal kingdom - 9) - Raiku, Makoto

Taro se lance avec les animaux à l’assaut de la tour de Babel. Mais là, il fait face à Capri, rangée aux côtés de Giller : la bataille des anciens amis entre animaux et clan des lions est inévitable.

De leurs côtés, Riemu et Giller échangent sur les chimères et le cahier de Kuo. Cherchant à en savoir plus, Giller demande à son nouveau sbire, Luke, chimère résultant d’une de ses expériences, de faire parler la jeune fille. D’une simple pression, Luke casse alors le bras de Riemu. Cette chimère montre une force extraordinaire notamment en se défendant contre plusieurs bêtes venues attaquer son maître. Giller s’enfuit avec Riemu afin de lui montrer la véritable nature de la tour de Babel.

Pendant ce temps, la bataille fait rage entre les animaux. Cependant, aucun mort n’est à déplorer : les animaux ne se battent pas comme d’habitude. C’est Taroka qui manipule leurs mouvements. Ayant compris la manoeuvre de son vieil ami, Capri demande aux fauves de lancer l’assaut contre notre héros.

Ce neuvième épisode de Animal kingdom va se centrer sur la tour de Babel avec la découverte des premiers niveaux, de son histoire et de l’importance qu’elle peut avoir pour Giller, guidé par son attrait pour le pouvoir et l’immortalité. Les expériences sur les chimères donnent d’ailleurs des résultats surprenants.
Dès lors, ajouté aux affrontements bestiaux, on retrouve un savant équilibre entre action et confidences. La lecture n’en est que plus intéressante et le volume se dévore tel un lion avec une antilope à l’heure du déjeuner.

Avec le nombre d’espèces différentes et la force des combats, les traits des différents animaux sont parfois un peu brouillon mais tout cela ne fait que renforcer l’aspect de puissance des personnages. A l’opposé, lors des moments d’intrigue et de description comme pour la présentation de la Tour, Makoto Raiku va apporter beaucoup de précision et de finesse dans ses scènes.

Enfin, avec une fin de tome forte en émotion, le mélange des genres démontre une fois de plus la grande qualité de scénariste de l’auteur. Le lecteur ne peut que rugir de plaisir et s’impatienter du tome suivant.