Juri et son grand-père se sont séparés, afin d'augmenter leurs chances de retrouver leur pierre aux étranges pouvoirs. Mais cela n'est pas une bonne chose pour Juri, qui est maintenant entre les mains des garçons de la secte Amour véritable. Pire, deux d'entre eux projettent maintenant de la tuer en l'étranglant, afin de laisser le moins de traces possible. C'est alors que Juri fait montre d'un nouveau et étrange pouvoir...
Ainsi, la jeune femme peut voir dans le corps de ses tueurs, et sait exactement où frapper pour faire ressortir une étrange entité qui permet aux gens de rester mobiles dans le monde statique. En un coup bien placé, elle parvient à sortir trois assaillants du monde statique, à récupérer la pierre familiale, et à fuir. A présent, elle doit retrouver son grand-père, forcément très inquiet.
Et puis, Seita Horio nous permet également d'assister à un flashback, avec une rencontre entre Juri et la fille qui est avec la secte Amour véritable. La rencontre, déjà dans le monde statique, a eu lieu il y a plus de vingt ans, et elle est surtout l'occasion d'avoir des réponses sur ces étranges êtres qui permettent de rester dans le monde statique. Des être qui entrent dans votre corps, mais qui peuvent aussi en sortir, sous le coup d'émotions incontrôlées que tout un chacun peut ressentir.
Ce second tome de Kokkoku nous amène ainsi des réponses. Pour autant, il souffre encore une fois d'un souci de fil rouge : difficile à suivre, il pourrait bien rebuter un certain nombre de lecteurs. Les deux filles se ressemblent, y compris gamines, et il n'est pas aisé de sortir de la lecture avec la certitude d'en avoir saisi toutes les arcanes.
Dommage, car les dessins sont, eux, encore une fois très réussis, et d'une grande finesse. Le régent, quant à lui, reste encore assez discret, mais quelque chose me dit tout de même qu'on en saura un peu plus dès le tome suivant ! Allez, on continue à s'accrocher, en espérant que cela vaille le coup !