Les Chroniques de l'Imaginaire Bannière du site

Ken-Ichi, le disciple ultime (Ken-Ichi, le disciple ultime - 38) - Matsuena, Shun

Mots clés : chronique avis manga shônen combat apprentissage

Tome 9 de la Saison 2.

La belle Rachel est toujours entre les griffes de Yomi. Les maîtres de Ken-Ichi vont devoir affrontent l'ennemi pour la sauver !

Ce manga est toujours sur le même modèle : des entraînements de folie, des combats contre des adversaires supérieurs mais que nos héros gagnent quand même, etc. La baston s'enchaîne sans subtilité.

La deuxième partie de l'opus soulève une nouvelle question : qui est le dernier disciple de Yomi ? Malgré l'évidence, Ken-Ichi ne veut pas croire qu'il puisse s'agir de son meilleur ami, Natsuo. Le suspense ne dure guère, et Ken-Ichi va devoir faire face à la situation.

Ce manga est clairement destiné aux ados masculins en pleine crise de puberté : le scénario est minimaliste, simple prétexte à mettre en scène des combats sanglants et des filles peu habillées. L'humour est présent, mais tombe généralement à plat. Pas très prenant, donc.

Mon principal reproche concerne les personnages, que je juge peu esthétiques. Les hommes sont dotés de corps bodybuildés à l'extrême, avec des têtes effrayantes pour la plupart des maîtres. Les filles traînent des seins excessivement gonflés destinés à faire baver d'envie le public ; d'ailleurs, les divers bonus (couverture, dernières pages) les mettent en scène encore moins habillées que de coutume. Je ne prends donc plaisir à regarder ni les hommes ni les femmes, et comme il y a peu de décors cela ne laisse pas grand chose.

Un shônen à réserver au public cible, car bien peu intéressant pour les autres groupes de lecteurs.

Editeur : Kurokawa
Année de publication : 2015
Magazine de prépublication : Weekly Shônen Sunday
Nombre de pages : 192
ISBN 13 : 978-2-36852117-5
ISBN 10 / ASIN : 2368521178
Prix : 6,60
Devise : €
Illustration principale

Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.