Présentation du livre sur le site de l'éditeur : La préceptrice de Sinclair McBride
Vexé que le procureur Sinclair McBride ait fait tomber un de ses amis voleurs, le père de Roberta Frasier - alias Bertie - force celle-ci à lui faire les poches. Séduite par cet homme énigmatique, la jeune femme ne peut s'empêcher d'engager la conversation alors qu'elle lui vole sa montre.
Quelques jours plus tard, la préceptrice des McBride, excédée par les frasques des enfants, abandonne ceux-ci aux mains d'une passante... qui n'est autre que Bertie. Cette femme des bas quartiers de Londres n'est pas vraiment la préceptrice qu'aurait désirée McBride, mais devant l'enthousiasme de ses enfants il engage Bertie. Celle-ci va faire des merveilles et mettre de la vitalité dans le quotidien mélancolique du veuf éploré !
Cette romance historique contient tous les ingrédients qui vont bien pour en faire une lecture agréable : des personnages sympathiques (surtout Bertie), un cocktail d'action et d'émotion pimenté d'une touche d'humour; et le tout est vivement mené.
On peut certes regretter que ce soit un peu facile : les deux tourtereaux tombent sous le charme l'un de l'autre quasiment au premier regard, et les obstacles qui s'élèvent sur leur chemin ne mettent guère en danger leurs sentiments. La tension manque donc un peu. Mais ça se lit quand même très bien.
A noter que Sinclair McBride est doté d'une grande famille et que l'on rencontre beaucoup de personnages secondaires sans grand intérêt pour l'histoire, que l'on se contente de croiser. J'imagine que les lecteurs ayant déjà découvert les romances précédentes mettant en avant le clan écossais des MacKenzie seront ravis de voir leurs héros heureux en ménage ; comme ce n'est pas mon cas, j'aurais pour ma part préféré rencontrer moins de parents inutiles.
Une lecture détente qui ne renouvelle pas le genre, mais qui se découvre avec plaisir pour les amateurs.
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