La défaite a été sévère dans la plaine d'Atropathènes. Les Parses ont subi une lourde défaite, suite à la trahison d'un de leurs généraux, et le roi Andragoras en personne est désormais aux abonnés absents. De son côté, Arslân a pu être sauvé, notamment grâce à Daryûn, et les deux hommes sont maintenant chez Narsus, un ancien stratège qui s'est reconverti dans un art que lui seul semble comprendre...
Avec bien du mal, Arslân et Daryûn parviennent à convaincre Narsus de les aider à reprendre le contrôle d'Ecbatâna, la capitale de Parse. Celle-ci, avec sa population et ses esclaves, est sur le point de tomber face aux terribles Lusitaniens, adorateur d'un Dieu qui prône l'arrêt de l'esclavage. Justement, Narsus craint que ce point précis puisse signer la révolte dans la ville assiégée. Une révolte qui viendrait de l'intérieur, des esclaves bien plus nombreux que les seigneurs et le clergé...
C'est bien précisément sur ce point, en tout cas, que porte la stratégie lusitanienne...
Ecbatâna est certes imprenable de l'extérieur, mais voilà que la révolte gronde. Les incidents sont de plus en plus dévastateurs à l'intérieur de la capitale, et voilà qu'une des portes s'ouvre, sous les assauts des Lusitaniens. Un assaut qui pourrait bien signer la fin de ce Royaume, d'autant que le roi n'est toujours pas visible, mais sans doute pas pris puisque sa tête n'a pas été exposée comme celle de bien d'autres généraux...
Rien ne va plus pour les Parses dans ce second tome de Arslân. On retrouve avec plaisir les personnages développés par Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist, Silver Spoon...), sur la base du récit de Yoshiki Tanaka. Les personnages, ainsi, sont toujours très attachants, et très charismatiques : en bref, parfaits pour ce genre de récit qui mêle la guerre et la stratégie militaire, surfant parfaitement sur la vague d'une série comme Game of Thrones.
Graphiquement, on a toujours la patte de Hiromu Arakawa : c'est fin, détaillé, plein de lisibilité et de mouvements. J'ai personnellement beaucoup aimé les crayonnés que l'on peut trouver sous la jaquette de ce second tome.
Une histoire palpitante, qui ne se lâche qu'une fois le tome achevé, bien rapidement tant c'est prenant : vite, la suite !
