Dans une jolie petite banlieue de Londres, calme et tranquille, les mamans se retrouvent à l'entrée de l'école pour déposer ou venir chercher leur progéniture. Elles bavardent sur leurs vies personnelles et discutent de projets collectifs. Car pratiquement toutes font partie du comité qui organise des événements et animations pour récolter des fonds pour l'école.
La reine des abeilles, c'est Bea. C'est elle qui propose, puis finalement impose. Les abeilles lui tournent autour et se plient en quatre pour lui faire plaisir. Ne pas avoir été invitée à déjeuner chez elle avec les autres est la pire catastrophe qu'il puisse arriver dans la vie de ces abeilles.
Georgie, elle, s'en fiche royalement. Elle est très heureuse avec son mari et ses innombrables enfants, ne mâche pas ses mots, et tant pis si ça ne plait pas aux autres. Quant à Rachel, la femme que nous suivons le plus, elle essaie tant bien que mal de se remettre de sa rupture avec Chris et n'apprécie pas du tout que "sa meilleure amie" Bea l'ignore du jour au lendemain.
Nous assistons donc aux journées de ces femmes, mères plus ou moins heureuses, actives ou au foyer, qui tentent chacune à sa façon de faire partie du microcosme de ce quartier de la ville. Il y a un petit côté Wisteria Lane (Desperate Housewives), où les amitiés alternent avec les coups bas. Comme on peut s'y attendre, la roue tourne et c'est plutôt plaisant de voir les rôles s'inverser au cours du roman.
Si au début on se mélange les pinceaux avec les prénoms, peu à peu les personnalités prennent du relief et on finit par s'attacher et prendre parti pour certaines d'entre elles, selon ses affinités.
C'est un roman très sympathique pour se vider la tête et passer un bon moment.
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