Les Chroniques de l'Imaginaire

J'aime Hollywood (Angela Clark - 2) - Kelk, Lindsey

Angela Clark, qui tient un blog pour un magazine féminin, se voit proposer une occasion exceptionnelle : une semaine d'interview exclusive avec une star de cinéma qui souhaite mettre en avant son côté humain pour faire oublier un trop grand nombre de photos avec des femmes dévêtues... Angela hésite un peu : cela ne va-t-il pas mettre en péril sa relation tout juste stabilisée avec le bel Alex ? Cependant, la visite imminente à New York de son ex la convainc en un instant de sauter dans un avion pour Los Angeles.

Sur place, elle découvre que, non content d'être hyper-sexy, James Jacobs est également quelqu'un de très sympa. Angela flashe rapidement sur lui, même si elle souhaite rester fidèle à Alex. Seulement voilà : les paparazzis ne lâchent jamais James d'une semelle, et par un malheureux concours de circonstances Angela se retrouve bientôt à la une des journaux people, dans les bras de James et sa culotte exposée aux yeux du monde... Il va maintenant falloir convaincre sa rédactrice en chef et surtout son petit ami qu'il ne s'est rien passé...

Ce roman raconte les péripéties délirantes de la vie d'une fille "ordinaire" à qui il arrive toujours des mésaventures incroyables. Les situations les plus improbables s'enchainent sans discontinuer, sur fond de capitale du cinéma avec visite de tous les endroits connus. Cela fait suite à J'adore New York, reprenant les mêmes personnages avec de nombreuses allusions à ce qu'il s'est passé auparavant; trop d'ailleurs, pour quelqu'un qui comme moi n'a pas lu l'opus précédent.

Malheureusement, pour ma part je n'ai pas accroché du tout tant je trouvais l'héroïne irritante. Elle est plutôt jolie, mais complexée par ses rondeurs et toutes les imperfections qu'elle se trouve (peau sèche, cernes, cheveux mal coiffés...), et passe ses journées à se remaquiller sans nous épargner les détails. Elle est également obnubilée par ses vêtements et accessoires, écumant les boutiques en bavant d'envie devant ce qu'elle ne peut se payer, capable d'identifier le créateur d'un vêtement d'un simple coup d’œil. Et bien sûr, elle pense plus avec son cul qu'avec sa tête, se pâmant devant les beaux mecs qui croisent sa route. Bref, très superficielle.
Mais ce qui rebute le plus chez Angela, c'est sa manière de régler les moindres soucis, fussent-ils infimes, en se bourrant la gueule. Faut-il s'étonner, après ça, qu'elle se fourre toujours dans les ennuis ? Vomir sur les pieds de quelqu'un ou passe la nuit avec un inconnu sont des conséquences assez prévisibles quand on est saoule au point de ne plus se rappeler ce qu'on fait.
Quant à sa meilleure amie Jenny, elle ne vaut pas mieux : c'est une hystérique caractérielle dont il vaut mieux se tenir à distance, totalement antipathique. Les autres personnages sont tous très stéréotypés et guère attachants.

Je me suis donc plutôt ennuyée dans ce livre, tant je peinais à m'intéresser aux personnages malgré les rebondissements assez loufoques. Peut-être cela plaira-t-il à quelqu'un qui s'intéresse plus que moi à la mode et aux célébrités.