Lisa Kallisto est mère de quatre enfants. Dévouée pour sa famille comme dans son travail, elle croule sous les tâches. Or son monde devient cruel lorsqu'elle apprend que la meilleure amie de sa fille a disparu et qu'elle en est peut-être responsable.
Alors que l'on apprend qu'un violeur d'adolescentes sévit dans la région, Lucinda, meilleure amie, disparaît. Que lui est-il arrivé ? Où est-elle passée ? Personne ne sait et ses traces s'effacent à la sortie du lycée. Or ce soir-là, Lucinda devait dormir dans la maison familiale de Lisa. Celle-ci n'a pas pensé à prévenir que la soirée était annulée et les recherches ont ainsi manqué des premières heures cruciales de la disparition.
Toute la ville suédoise est en alerte. Malgré les conditions de neige et de froid, les hommes ont ratissé tous les endroits susceptibles de cacher un corps. Rien. Lisa Kallisto se prend la tête pour fournir aux enquêteurs le moindre indice utile à l'avancée des recherches. Nada. Les soupçons se portent alors sur le père absent, distant. Jusqu'au moment où une autre adolescente disparue refait surface choquée et violée. Pour les enquêteurs, le doute s'installe, aurait-on affaire finalement à deux enquêtes distinctes ?
Grâce au portrait de l'héroïne, je me suis coulée immédiatement dans la peau du personnage. Moi-même mère, moi-même souvent débordée, j'ai ressenti l'étau de la peur de perdre un de ses enfants, je me suis sentie coupable de tout ce qui m'échappe. Mais aussi battante que Lisa, j'ai senti, à l'instar de cette femme, la force de trouver la clé de l'énigme.
La faute est un roman qui m'a prise aux tripes. Au delà de la mère, j'ai suivi les nombreux rebondissements. J'ai été surprise par le retournement de situation qui a mené la lectrice que je suis vers un dénouement totalement inattendu.